[Photo : Bloomberg]
En octobre dernier, le président français François Hollande avait pressé les dirigeants de Google de trouver un accord avec les éditeurs de la presse française, faute de quoi la France pourrait, comme l'envisage déjà l’Allemagne, adopter une loi sur le sujet.
Les associations d'éditeurs de presse souhaitent que le moteur de recherche américain leur verse de l'argent pour les informations de presse qu'il indexe, une demande refusée par Google qui menace de son côté de ne plus référencer les médias français.
Lundi dernier, le président Hollande a réitéré qu’en cas d'échec des négociations entre Google et les éditeurs de presse, la France adopterait une disposition législative ou fiscal ciblant les moteurs de recherche afin que ceux qui tirent profit de l'information participent à son financement.
«Il est normal que ceux qui tirent profit de l'information produite par votre travail participent à sa prise en charge, ce sera le sens de la participation des moteurs de recherche au financement de la presse», a déclaré le chef de l'État, qui présentait ses voeux aux journalistes.
Le gouvernement a accordé jusqu'à la fin janvier aux éditeurs de presse français et à Google pour trouver un accord sur le paiement de droits voisins du droit d'auteur.
Les éditeurs de presse exigent que Google paie des droits voisins du droit d'auteur pour les importants revenus publicitaires qu'il réalise en se contentant de référencer leurs titres. Jusqu'à présent, le moteur de recherche a toujours soutenu que le trafic généré par le référencement des articles suffit à compenser les éditeurs de presse.