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Québecor pourrait être le grand gagnant du désistement de Verizon, croit Maher Yaghi de Desjardins Marché des capitaux. Le propriétaire de Vidéotron aura beaucoup plus de marge de manoeuvre lors de la mise aux enchères d’un spectre de fréquence de téléphonie par Ottawa, qui aura lieu en janvier prochain.
«Si Verizon ne se présente pas, Québecor est en très bonne posture pour acheter un bloc de spectre à bon prix, affirmait l’analyste avant que la société américaine confirme sa décision. Le sans-fil lui donne une bonne avenue de croissance. »
Ses concurrents Rogers, Telus et Bell ne peuvent qu’acquérir un bloc de la fréquence. Québecor, pour sa part, n’a pas de restrictions puisqu’il est un plus petit acteur dans l’industrie.
Après avoir payé 130 G $US pour racheter la participation de Vodaphone dans Verizon Wireless, Verizon a confirmé qu’elle ne s’intéressait plus au marché canadien. Les rumeurs sur l’intérêt de la société canadienne avaient provoqué une levée de boucliers de la part de Rogers, Telus, BCE et des syndicats du secteur.
Même si Robert Despatie, le pdg de Québecor, avait dit que l’entrée de Verizon aurait un effet « catastrophique » sur les entreprises de télécommunications régionales, l’empire médiatique québécois n’a pas participé à l’offensive publicitaire en vue de barrer la route à Verizon.
Avec Bloomberg
