Un mur payant pour les sites de Quebecor?

Publié le 26/05/2011 à 15:21, mis à jour le 26/05/2011 à 15:24

Un mur payant pour les sites de Quebecor?

Publié le 26/05/2011 à 15:21, mis à jour le 26/05/2011 à 15:24

Par Mathieu Lavallée

Le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau. Photo : LesAffaires.com

Après le Times de Londres, le New York Times et la Gazette de Montréal, Quebecor envisage également d'ériger un mur payant autour des sites Internet du groupe voués à l'information.

Questionné sur le sujet en marge de l'assemblée annuelle des actionnaires de l'entreprise aujourd'hui, Pierre Karl Péladeau n'a pas écarté cette possibilité.

« Ce n'est pas une annonce, a précisé le président et chef de la direction de l'entreprise, mais c'est considéré. »

« Le problème avec la gratuité [NDLR : de l'information sur le web], si nous ne sommes pas en mesure d'avoir des revenus comparables à ceux provenant des tirages de la presse traditionnelle et que nous nous en tenons uniquement aux revenus publicitaires, alors nous ne sommes pas en mesure de fournir toutes les ressources nécessaires pour alimenter la cueillette des informations », a-t-il expliqué aux journalistes.

Pour l'instant, la filiale Sun Media a instauré une nouvelle plateforme pour les sites des journaux de la chaîne Sun et que l'entreprise s'appliquera à commercialiser prochainement. L'implantation de cette nouvelle plateforme pour les sites francophones du réseau Canoë suivra bientôt.

« L'information a un coût, même pour la télévision généraliste », a-t-il insisté en rappelant qu'il a appuyé l'instauration de redevances des câblodistributeurs versées aux chaînes généralistes.

VIDÉO : Quebecor envisage d'ériger un mur payant pour ses sites web

Amphithéâtre : une concurrence solide

Revenant sur le dossier de l'amphithéâtre de Québec et le projet de loi privé visant à le protéger de toute poursuite éventuelle, M. Péladeau a affirmé que son attribution a fait l'objet d'une « concurrence très solide ».

Il pense notamment que Bell est intervenu de façon assez « agressive ». D'une part, la compagnie s'est enregistrée au registre des lobbyistes dans ce dossier, souligne M. Péladeau, et leur compétiteur investit généralement de façon importante dans leurs projets d'entreprise.

Quebecor reste disposée à intervenir lors de la commission parlementaire étudiant le projet de loi privé déposé aujourd'hui à Québec, a-t-il ajouté.

PLUS : Quebecor: l'investissement dans le sans-fil nuit aux profits

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