Le coeur n'est pas encore à la fête au syndicat qui représente les quelque 600 travailleurs de Papiers White Birch à Québec, malgré des rumeurs de reprise des activités de l'usine Stadacona fermée le 9 décembre dernier.

Le vice-président pour le Québec du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ), Renaud Gagné, a dit jeudi qu'il n'a reçu aucune information formelle de la part des propriétaires de l'entreprise, la famille Brant, ou du bureau du ministre Sam Hamad en charge du dossier.

Le représentent du SCEP a cependant confirmé que des employés ont reçu un courriel d'un ancien cadre de l'usine annonçant qu'elle va redémarrer sous peu.

Ce courriel, obtenu par le quotidien Le Soleil, indique même que les machines à papier 3 et 4 seront les premières à être remises en marche et que les deux autres machines pourraient être relancées.

M. Gagné précise toutefois qu'il n'a rien reçu et qu'il a parlé avec le propriétaire de l'usine il y a deux jours à peine. Il soutient n'avoir obtenu aucune information à l'effet que l'usine va redémarrer.

De plus, une demande de rencontre avec le ministre Hamad faite la semaine dernière, pour faire le point sur la situation, lui a été refusée puisque les négociations sur les aspects financiers n'ont pas encore débouchées avec les dirigeants de White Birch et la Ville de Québec.

Le vice-président du SCEP-Québec estime que les employés en sauront davantage lundi prochain puisqu'un autre rapport d'étape doit être présenté par les parties au juge Robert Mongeon, de la Cour supérieure du Québec, le 23 avril.

Le document doit indiquer où en sont rendues les discussions, en ce qui concerne également les deux autres usines de Rivière-du-Loup et Masson, et si les négociations financières avec le gouvernement et la Ville de Québec sont complétées.

Papiers White Birch est placée sous la protection de Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies depuis plus de deux ans.