Resserrement du marché de l'habitation à Toronto

Publié le 03/10/2018 à 15:49

Resserrement du marché de l'habitation à Toronto

Publié le 03/10/2018 à 15:49

Par La Presse Canadienne

[Photo:123rf]

Le marché de l’habitation de la région de Toronto est en train de se resserrer, le nombre de nouvelles inscriptions à la vente y ayant diminué en septembre, pendant que les prix de vente augmentaient par rapport à l’an dernier, a indiqué mercredi la Chambre immobilière de Toronto.

« Alors que la population du Grand Toronto continue de croître, le véritable défi sur le marché du logement sera l’offre plutôt que la demande », a observé mercredi le président de la chambre immobilière, Garry Bhaura, dans un communiqué.

Les ventes ont augmenté de 1,9 % le mois dernier par rapport à la même période l’an dernier, tandis que le prix de vente moyen s’est établi à 796 786 $ en septembre, en hausse de 2,9 % par rapport à 774 489 $ un an plus tôt.

Les ventes réalisées par l’entremise du système interagences se sont chiffrées à 6455 le mois dernier, a précisé la chambre immobilière, comparativement à 6334 transactions en septembre 2017.

En outre, l’indice composé de prix des maisons MLS a avancé de 2,0 % par rapport à l’année précédente.

Le nombre de nouvelles inscriptions a atteint 15 920 le mois dernier, ce qui était inférieur de 3,1 % aux 16 433 nouvelles inscriptions de septembre 2017.

M. Bhaura a estimé que même s’il était « sain » de voir les ventes et les prix dépasser les creux de l’année dernière, les conditions du marché ont évolué différemment selon les communautés.

« Avec les ventes en hausse d’une année à l’autre et les nouvelles inscriptions en baisse, les conditions du marché se sont resserrées. De nombreux acheteurs ont peut-être eu plus de difficultés à trouver une maison répondant à leurs besoins », a observé la chambre, qui représente plus de 50 000 agents immobiliers dans la région.

L’organisme a indiqué que la croissance des prix a aussi été plus forte pour les propriétés à haute densité comme les copropriétés, les maisons en rangée et les maisons jumelées, car elles sont devenues des options plus abordables pour les acheteurs.

Dans une note aux investisseurs, Robert Kavcic, économiste principal à la Banque de Montréal, a expliqué que le marché de la grande région de Toronto restait faible, mais « continuait de se stabiliser » après avoir plongé plus tôt cette année, à la suite de l’entrée en vigueur de règles plus strictes sur les prêts hypothécaires, ainsi que celles d’une taxe visant les acheteurs étrangers et de frais de spéculation sur les logements vacants.

« Le marché devrait rester stable au cours des prochains mois, car une demande démographique soutenue tempère la force à la baisse exercée par la hausse des taux d’intérêt », a écrit M. Kavcic.

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