Plus beau, plus confo

Publié le 30/10/2014 à 15:41

Par Gaz Métro

Ce n'est pas parce qu'on travaille qu'on doit oublier les petits plaisirs de la vie. Dans les bureaux, architectes et designers privilégient désormais l'esthétique et le bien-être. Bienvenue dans l'ère du confort au travail !

Les cubicules seraient-ils en voie de rejoindre les télécopieurs, les Rolodex et les dactylos au musée des outils de travail d'antan ? C'est ce qu'indiquent les dernières tendances dans les immeubles de bureaux.

« L'apparence a clairement pris le pas sur la fonctionnalité », annonce Luc Martin, vice-président exécutif de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec.

« De plus en plus, on abat les cloisons et on favorise la circulation de l'air et de la lumière. Les espaces permettent moins de confidentialité ; même les bureaux fermés sont maintenant vitrés. En contrepartie, les employés ont une plus grande liberté de mouvement. »

L'un des facteurs clés de cette évolution est la multiplication des ordinateurs portatifs et des appareils mobiles. « Les gens s'assoient moins souvent à des endroits fixes ; ils circulent de plus en plus à l'intérieur des locaux, et s'installent où bon leur semble », dit M. Martin.

 

Vitrage à gogo

Parois translucides, plafonds hauts, matériaux de qualité supérieure : rien n'est trop beau pour les travailleurs d'aujourd'hui ! Les efforts d'esthétisme se reflètent non seulement dans les locaux, mais aussi à l'extérieur des immeubles, où les technologies ont évolué pour permettre davantage de créativité.

« Les murs rideaux (vitrage uniforme du sol au plafond) sont très en vogue, mais c'est autant une question de mode que de technologie. En effet, cela n'aurait pas pu se faire il y a quelques années, car les vitres devaient être séparées par des montants en aluminium, appelés meneaux. Les entrepreneurs utilisent maintenant des structures scellées en usine et transportées sur place », explique Luc Martin.

Contrairement à la croyance populaire, la vitre n'est pas moins isolante qu'une cloison opaque. Les récents progrès dans le domaine des « vitres thermos » ont permis d'obtenir une efficacité énergétique sans précédent.

Au sol aussi, les entreprises se montrent prêtes à investir au-delà de la fonctionnalité en utilisant des couvre-planchers de qualité, qu'il s'agisse de bois, de tapis ou de céramique.

« On pose aussi des planchers surélevés de quelques pouces pour y glisser le filage qui passait auparavant par les faux plafonds. Avec des parois vitrées, ce ne serait pas élégant de voir les fils descendre vers les postes de travail ! Dans certains endroits, même la ventilation passe par le plancher », explique Luc Martin.

 

L'ère de l'efficacité énergétique

On assiste aussi à une sophistication en matière de besoins énergétiques. La demande d'électricité a évolué avec l'informatique ; les entrepreneurs s'équipent maintenant de salles de distribution adaptées aux besoins d'aujourd'hui. Quant au chauffage, nous sommes vraiment entrés dans une nouvelle ère, selon M. Martin.

« Les gens ne veulent plus du contrôle central du chauffage du bâtiment, qui donne chaud près des fenêtres et froid à l'intérieur. Ils sont devenus exigeants et le moindre écart de température les fait réagir. Alors, on s'efforce d'amener l'air chaud partout, et on multiplie les zones en utilisant des thermostats autonomes. Pour y parvenir, beaucoup s'alimentent au gaz naturel. »

Si le gaz naturel a la cote ces temps-ci auprès des constructeurs d'immeubles de bureaux, ce n'est pas seulement pour sa capacité à chauffer de multiples zones à partir d'un point central. Il offre aussi une efficacité énergétique qui se répercute sur les coûts.

« Les entrepreneurs installent souvent des systèmes de récupération de la chaleur pour optimiser leur chauffage au gaz naturel. Mais l'investissement est amorti dès les premières années de vie du bâtiment », dit Mathieu Rondeau, ingénieur et Conseiller relationnel et Efficacité énergétique chez Gaz Métro.

« Lors de l'analyse énergétique, on observe que le gaz naturel coûte jusqu'à deux fois moins cher que l'électricité ou le mazout. En outre, l'immobilier commercial est soumis à la tarification coûteuse des pointes de consommation électrique », poursuit M. Rondeau.

L'efficacité énergétique n'est pas seulement une question de coûts ; c'est aussi une tendance lourde, à mesure que les normes LEED gagnent en popularité dans le marché.

« La technologie évolue et nous permet de faire des bâtiments beaucoup plus intelligents, résume Luc Martin. Qu'il s'agisse de contrôle climatique ou des ascenseurs, il est de plus en plus facile d'offrir un confort supérieur aux utilisateurs et aux visiteurs. Et ils n'en attendent pas moins »

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