Le Canada trop exposé au marché immobilier, dit le FMI

Publié le 26/11/2014 à 13:57

Le Canada trop exposé au marché immobilier, dit le FMI

Publié le 26/11/2014 à 13:57

Par Yannick Clérouin

(Photo: Bloomberg)

Les banques canadiennes et autres prêteurs hypothécaires privés devraient compter moins sur le gouvernement fédéral pour amoindrir les risques inhérents au marché immobilier, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) après une visite de ses spécialistes au pays.

L’institution prêteuse établie à Washington salue les mesures qui ont été prises par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) au cours de la dernière année afin de resserrer les règles entourant l’octroi de prêts hypothécaires. L'agence fédérale a aussi diminué le montant des garanties octroyées dans le cadre de son programme de titrisation de prêts.

Cela dit, le FMI encourage le Canada à prendre de nouvelles mesures pour accroître le partage de risque entre l’agence fédérale et le secteur privé.

«Des mesures pour limiter l’exposition des contribuables au marché immobilier et encourager une plus grande participation au risque du secteur privé seraient souhaitables», indique l’institution dans un communiqué publié mercredi.

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Le FMI salue également la démarche du Bureau du surintendant des institutions financières de renforcer les règles régissant les prêts hypothécaires assurés endossés par le gouvernement. 

Les observateurs du FMI ont par ailleurs souligné qu’il y avait des signes de surchauffe dans certains créneaux du marché immobilier canadien, particulièrement dans le segment des propriétés individuelles de luxe.

Le FMI croit aussi que la Banque du Canada peut maintenir une politique monétaire accomodante pour le moment. Selon l’institution de Washington, les autorités monétaires canadiennes peuvent attendre de voir des signes de reprise plus clairs et une accélération des investissements des entreprises avant de resserrer les conditions de crédit.

Car selon ses observateurs, les facteurs négatifs (faible prix du pétrole, endettement élevé des ménages, etc.) pèsent légèrement plus que les facteurs positifs sur l’économie canadienne à l’heure actuelle.

Avec Bloomberg

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