Immobilier: Québec domine l'indice de la Banque Nationale

Publié le 14/05/2013 à 10:02, mis à jour le 15/05/2013 à 15:03

Immobilier: Québec domine l'indice de la Banque Nationale

Publié le 14/05/2013 à 10:02, mis à jour le 15/05/2013 à 15:03

Photo: Bloomberg

En avril, la région métropolitaine de Québec a connu la plus forte hausse de prix au Canada, selon l’Indice composite de prix de maisons Teranet de la Banque Nationale.

En avril, la région métropolitaine de Québec a connu la plus forte hausse de prix au Canada, avec une hausse de 6,1% en avril sur 12 mois. Au pays, l’indice de la Banque Nationale a progressé de 2 % sur 12 mois.

À titre de comparaison, aux États-Unis, l’indice Case-Shiller pour 20 régions urbaines, le prix des maisons avait progressé de 9,3 % sur 12 mois en février dernier (la dernière observation disponible).

Au Canada, en incluant Québec, sept régions métropolitaines au pays ont présenté une inflation supérieure à la moyenne nationale. Outre Québec, c’est le cas des régions de Calgary (5,5 %), Hamilton (5,4 %), Winnipeg (4,4 %), Toronto (4,3 %), Edmonton (3,6 %) et Halifax (2,8 %).

À l’opposé, la variation de prix fut inférieure à la moyenne nationale dans quatre régions, dont Montréal. Précisément, on parle d’Ottawa-Gatineau (+1,5 %), Montréal (1,3 %),  Victoria (-3,3 %) et Vancouver (-1,5 %). Dans le cas de Vancouver, le prix des maisons connaît un déclin pour un neuvième mois d’affilée.

Sur une base mensuelle, l’indice composite a progressé de 0,2 % en avril par rapport à mars. Prudent, l’économiste Marc Pinsonneault, de la Banque Nationale, prévient que cette hausse ne témoigne pas nécessairement d’une vigueur.

M. Pinsonneault souligne qu’il s’agit de la plus faible progression mensuelle en 15 ans d’existence de l’indice pour un mois d’avril. La seule exception est survenue en 2009, alors que l’économie canadienne était en récession.

Dans trois marchés réputés effervescents, la hausse des prix a dépassé 1 %, soit à Winnipeg (1,3 %), Edmonton (1,3 %) et Calgary (1,2 %). Hormis ces trois régions, ajoute-t-il, l’indice serait demeuré stable en avril. 

L'économiste Pinsonneault rappelle que les plus récentes statistiques des nouvelles inscriptions et des ventes révèlent un marché encore faible à Montréal, Ottawa-Gatineau, Vancouver et Victoria. Dans les mois à venir, en conclut-il, «il est donc fort probable que l’inflation annuelle des prix de l’Indice composite Teranet-Banque Nationale continuera de baisser substantiellement».

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