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Il n'y a pas de ralentissement en vue sur le marché immobilier québécois, selon les plus récentes prévisions de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

La croissance de l'économie, les conditions d'emprunt encore favorables et l'afflux net d'immigrants dans la province soutiendront le marché, affirme l'organisme fédéral.

Du côté des taux hypothécaires, la SCHL anticipe qu'ils resteront stables pour le reste de l'année et qu'ils commenceront à se relever plus tard l'an prochain.

Hier cependant, deux banques canadiennes annonçaient une hausse pour certains de leurs taux hypothécaires résidentiels.

De l'avis de la SCHL, le taux affiché des prêts d’un an devrait osciller entre 2,7 et 4,0 % et celui des prêts de trois ans et de cinq ans, entre 3,5 et 6,0 % cette année. En 2012, les taux affichés se situeront dans des fourchettes allant de 2,6 à 4,0 % pour les prêts d’un an et de 3,3 à 5,6 % pour les prêts de trois ans et de cinq ans selon leurs prévisions.

Aussi, « le niveau élevé des dépenses des ménages et des investissements dans le secteur privé soutiendra la création d'emplois et donc la demande de logements » explique Bertrand Recher, analyste principal de marché à la SCHL. Il prévoit que le PIB de la province devrait croître d'environ 2,5 % en 2011 et de 2,4 % en 2012.

Cela devrait résulter en 47 500 mises en chantier cette année et 44 300 autres l'an prochain, pense-t-il.

Puis l'arrivée importante d'immigrants au Québec doit avoir une incidence favorable sur le marché des logements locatifs et de la revente, pense la SCHL. Mais les reventes devraient quand même afficher cette année un recul par rapport à l'année dernière, avec 77 000 transactions pour cette année et 79 700 l'an prochain, affirme l'organisme.

La tendance doit rester plus favorable aux logements collectifs, malgré un repli dans ce secteur en 2011, indique la SCHL.

La proportion de maisons individuelles parmi les mises en chantier annuelles est passée de 60 % en 2001 à 40 % l'an dernier.