Immobilier : les Québécois sont les plus optimistes au pays

Publié le 08/03/2010 à 11:34

Immobilier : les Québécois sont les plus optimistes au pays

Publié le 08/03/2010 à 11:34

Les Québécois sont optimistes quant à l'immobilier. Photo: lesaffaires.com

L'optimisme qu'affichent les Québécois quant à la stabilité du marché du logement est le plus élevé au pays. Plus du quart des résidents du Québec (28 pour cent) s’attendent à ce que le prix des maisons ne change pas l’an prochain, comparativement à 21 pour cent en moyenne pour l’ensemble du Canada, selon un sondage de la Banque Royale dont les résultats sont dévoilés aujourd’hui.

Les faibles taux d’intérêt et le prix attractif des maisons, ainsi que l’occasion d’acheter une résidence secondaire, seraient les principales raisons mentionnées dans ce sondage RBC mené par Ipsos Reid.

Les répondants québécois sont les moins susceptibles (57 pour cent) d’envisager une hausse des taux hypothécaires au cours de la prochaine année et les plus susceptibles de croire à un marché du logement équilibré.

Bizarrement, malgré leur intérêt, 39 pour cent des Québécois estiment plus sensé d’attendre à l’an prochain pour passer à l’action, ce qui représente le plus fort pourcentage au Canada.

« Les Québécois adoptent une attitude prudente en matière d’achat, mais  demeurent généralement optimistes quant à la stabilité du marché », explique Danielle Coutlée, directrice, Vente stratégique et soutien, Québec, RBC.

« Le taux d’endettement hypothécaire des Québécois est inférieur à la moyenne nationale, ce qui indique qu’ils font preuve de discipline lorsqu’ils achètent une maison. »

Le sondage révèle qu’au Québec, la plupart des détenteurs d'une hypothèque (81 pour cent) jugent important d’avoir remboursé leur emprunt hypothécaire d’ici leur retraite, et la proportion d’entre eux (30 pour cent) qui considère s’acquitter très bien de leur remboursement est plus élevée que dans toute autre province. C’est également au Québec que les détenteurs d'une hypothèque sont le moins inquiets à l’idée qu’une hausse des taux d’intérêt puisse leur causer des difficultés financières (39 pour cent).

Bien que les propriétaires québécois soient les plus susceptibles (68 pour cent) d’avoir une hypothèque et de croire que la valeur de leur maison a en moyenne augmenté au cours des deux dernières années, la somme qu’ils doivent (100 948 $) est inférieure à la moyenne nationale (124 131 $). La vaste majorité des répondants québécois (97 pour cent) est d’avis que les futurs acheteurs doivent anticiper le marché et s’assurer qu’ils seront toujours capables de s’acquitter de leurs paiements hypothécaires dans l’éventualité d’une hausse des taux.

« Il est important que les futurs propriétaires – et particulièrement les acheteurs d’une première maison – reçoivent de judicieux conseils pour évaluer ce qu’ils peuvent se permettre, et ce, non seulement aujourd’hui, mais aussi à plus long terme. C’est pourquoi nous leur recommandons de rencontrer leur banquier pour simuler une hausse des taux hypothécaires avant d’effectuer leur achat », ajoute Mme Coutlée.

L’enquête RBC menée par Ipsos Reid a été effectuée du 8 au 13 janvier 2010. Le sondage en ligne est fondé sur un échantillon sélectionné au hasard de 2 047 Canadiens adultes. Avec un échantillon de cette taille, les résultats sont considérés comme précis à ±2,2 points de pourcentage près, 19 fois sur 20, comparativement à ce qu’ils auraient été si toute la population adulte canadienne avait été consultée.

La marge d’erreur pour les résidents du Québec est de ±4,5 pour cent (N=465) et la marge d’erreur pour les propriétaires québécois est de ±5,7 (N=297). La marge d’erreur est plus grande par région et pour d’autres sous-groupes de la population sondée. Ces données ont été pondérées statistiquement pour faire en sorte que la composition de l’échantillon, par région ainsi que par âge et sexe, reflète celle de la population canadienne d’après les données du recensement de 2006.

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