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Même si les ventes sont plus nombreuses, elles sont encore largement en dessous de ce que nous enregistrons généralement en mai ou juin. Mars nous permet surtout d’entrevoir la tendance qui se dessine pour le printemps, la saison forte.
Pour mars, il demeure plus pertinent d’analyser les variations sur 12 mois que celles pour un mois puisque le nombre de transactions est relativement faible dans plusieurs villes du Québec.
Ventes d’unifamiliales au Québec
Selon les actes publiés au Registre foncier du Québec compilés par JLR (incluant les ventes par courtier, entre particuliers et les constructions neuves), le nombre d’acquisitions d’unifamiliales effectuées au cours des 12 derniers mois a bondi de 9% relativement à l’année précédente.
Malgré les resserrements hypothécaires de l’automne dernier, la croissance des ventes ne ralentit toujours pas. Une hausse de 10% du nombre de transactions a été enregistrée pour le mois de mars 2017 comparativement à mars 2016.
Ventes de copropriétés au Québec
Pour la copropriété, la hausse des ventes sur 12 mois est moins marquée avec une variation de +1%, mais, en mars, le gain a été de 18%. Quelques mois de recul des ventes avaient été enregistrés depuis l’automne dans le secteur de la copropriété, mais le rebond de mars laisse croire à un printemps favorable pour ce secteur.
Le prix médian des 12 derniers mois s’est fixé à 235 000$, en croissance de 2% relativement à l’année précédente.
L’indice d’accessibilité
L’indice AP permet d’observer l’évolution de l’accessibilité à la propriété au Québec.
En mars 2017, il a reculé de 0,9% relativement au même mois l’année dernière pour atteindre 104,8. La baisse de la valeur de l’indice indique que l’accès à la propriété s’est détérioré.
L’indice est basé sur le ratio salaire hebdomadaire (Statistique Canada)/paiement hypothécaire « type» rapporté en un indice base 100 (janvier 2010=100).
L’indice poursuit sa descente amorcée en août dernier. L’emploi se porte bien ce qui permet une augmentation des salaires, mais la reprise du marché de la vente d’unifamiliales a créé une pression à la hausse sur le prix des maisons.
Tendances par ville
Dans le secteur de l’unifamiliale, les villes de Gatineau, Brossard et Blainville se démarquent avec des marchés particulièrement haussiers autant en termes de prix que de nombre de ventes.
Pour la ville de Brossard, c’est une tendance que l’on observe depuis plus longtemps. Celle-ci ne risque pas de se contracter bientôt si le projet du REM va de l’avant. Plusieurs nouvelles constructions ont été annoncées dans la dernière année et les projections démographiques indiquent une forte croissance de population dans les prochaines années. Pour cette ville, la hausse du prix médian atteint 8% sur 12 mois et sur la même période les ventes ont crû de 23%.
L’offre de copropriété s’est contractée dans la ville de Montréal au cours de la dernière année ce qui a permis au surplus de se résorber. La municipalité affiche pour les 12 derniers mois une hausse des ventes de copropriétés de 5% et une augmentation du prix médian de 6% relativement aux 12 mois précédents.
À Québec, le marché de la copropriété continue d’être difficile. Les ventes ont grimpé en mars, mais sur 12 mois, elles demeurent 8% inférieures à l’année dernière. Les difficultés à vendre se reflètent dans les prix qui ont diminué de 1% sur 12 mois.
À propos de JLR
JLR est un chef de file dans le développement de solutions foncières sur mesure : analyse de risque, enquête et recouvrement, analyse de parts de marché, suivi du portefeuille immobilier, développement des affaires, réglementation et conformité, évaluation immobilière, analyse de propriété et du marché immobilier et bien plus encore.
