Vers une communauté gouvernementale du logiciel libre au Québec


Édition du 27 Septembre 2014

Vers une communauté gouvernementale du logiciel libre au Québec


Édition du 27 Septembre 2014

Par Denis Lalonde

Québec a lancé le 22 septembre une plateforme de collaboration gouvernementale pour la communauté de pratique en logiciel libre afin d’encourager l’utilisation de technologies ouvertes au sein de l’appareil gouvernemental.

« L’un des objectifs de la plateforme est de diffuser une veille stratégique sur le logiciel libre pour les gens qui travaillent au sein des organismes publics », a expliqué Patrice Di Marcantonio, directeur du Centre d’expertise en logiciel libre (CELL) et conférencier au Salon du logiciel libre du Québec (S2LQ), qui s’est tenu le 17 septembre à Québec.

M. Di Marcantonio ajoute que la plateforme inclura aussi des forums de discussions pour permettre à la communauté gouvernementale de discuter de certains projets entre pairs : « Les gens pourront aussi afficher leurs compétences sur le site, ce qui facilitera le repérage de personnel qualifié lorsque des organismes voudront effectuer des développements en utilisant le logiciel libre », dit-il, soulignant que l’initiative a été créée avec le logiciel libre BodyPress, un dérivé de la plateforme de développement de sites Internet WordPress.

L’arrivée de la plateforme cadre selon lui avec le triple mandat du CELL, qui est de positionner l’écosystème du logiciel libre au gouvernement, de faire la promotion du logiciel libre au sein du gouvernement et auprès des partenaires, et enfin d’initier et d’accompagner des projets basés sur des logiciels libres.

« Nous avons défini un modèle de communauté, à savoir comment nous souhaitons travailler avec des logiciels libres dans l’appareil gouvernemental. Derrière le logiciel libre, ce qui est intéressant pour le gouvernement, c’est l’aspect mise en commun et partage, ce qui n’est pas trop possible avec des logiciels propriétaires », raconte M. Di Marcantonio.

Le directeur du CELL cite en exemple l’utilisation du logiciel libre gratuit DBAN pour effacer les disques durs d’ordinateurs personnels de manière sécuritaire. « Auparavant, nous dépensions 60 000 $ par année en utilisant un logiciel propriétaire. Bien sûr, ce n’est pas une grosse économie, mais c’est toujours mieux que rien », dit-il.

Le CELL, un organisme créé le 1er avril 2013, se rapporte au Centre de services partagés du Québec (CSPQ).

 

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