Dominer dans la bataille du poids médiatique n’ouvre pas nécessairement la voie vers les banquettes du gouvernement, comme en témoignent les dernières données Eureka.cc Analytik qui indiquent une forte remontée de la présence médiatique de Pauline Marois du 29 au 3 avril, alors que son parti est affaibli dans les sondages sur les intentions de vote.
Madame Marois a occupé beaucoup d’espace médiatique, mais pour se défendre. Durant la période analysée, la première ministre a dû protéger son conjoint éclaboussé par un reportage de Radio-Canada. Ce reportage, rappelons-le, affirmait que Claude Blanchet, avait sollicité des fonds auprès d’entreprises pour financer la course à la direction du PQ de Mme Marois. La source à l’origine du reportage faisait état de l’utilisation de prête-noms, ce qui interdit.
La première ministre s’est défendue énergiquement à travers plusieurs entrevues, ce qui s’est reflété dans sa portée médiatique. Selon Eureka.cc Analytik, Pauline Marois a occupé 38 % de la tarte médiatiques des chefs de parti du 29 mars au 3 avril, contre 31 % dans la période précédente. Philippe Couillard a été relégué au deuxième range, avec une part de 28 %. Celle de François Legault a légèrement reculé, passant de 24 à 22 %.
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Pour arriver à ces résultats, Eureka.cc Analytik analyse les contenus de la presse imprimée, des fils de presse, des sites Web, des blogues, de la radio, de la télévision et des médias sociaux. Il s’agit de données normalisées, c’est-à-dire que la portée de chaque médias a été incluse dans l’équation pour déterminer le poids médiatique de chacune des personnalités politiques.
Eureka.cc Analytik a également évalué le poids médiatique des candidats ministrables dans des portefeuilles économiques. Comme dans tous les rapports prédécents, Pierre Karl Péladeau domine outrageusement. Il a même réussi à accroître sa présence médiatique en s’accaparant 64 % de la visibilité, contre de 58 % dans la période précédente. Loin derrière, on retrouve le ministre des Finances, Nicolas Marceau, avec 11 %. Six autres personnes se partagent le reste.
