Philippe Couillard part en campagne contre un gouvernement qu'il avoue détester

Publié le 05/03/2014 à 14:30

Philippe Couillard part en campagne contre un gouvernement qu'il avoue détester

Publié le 05/03/2014 à 14:30

Par La Presse Canadienne

Le chef libéral Philippe Couillard part en campagne contre un gouvernement qu'il avoue détester, rien de moins.

Il s'est lancé dans la mêlée mercredi midi, à Québec, entouré de son équipe de candidats, en recourant à un langage plus populaire, lui à qui on a déjà reproché d'être trop cérébral et rationnel. Il a vraisemblablement voulu se montrer plus combatif, pour ce qu'il estime être la bataille politique la plus importante de sa carrière. Et il n'a pas tardé à brandir la menace référendaire et à employer des mots durs, en engageant sa sincérité.

"Je déteste ce gouvernement qui prend l'habitude de nous peindre comme des gens menacés, des gens faibles, qui ont besoin pour être protégés d'éloigner les femmes du marché du travail", a-t-il dit notamment à propos de la charte des valeurs du Parti québécois.

"Avez-vous remarqué que je parle avec mes tripes? C'est vrai. Les viscères, les tripes, c'est la même affaire. Je parle de ça parce que j'en ai assez. Cela fait des décennies que cela dure au Québec. Ce gouvernement, ce parti, continue à présenter les Québécois comme des gens faibles, assiégés, menacés."

En faisant une analogie avec le hockey, il a affirmé que la saison régulière était terminée et que c'était maintenant le temps des éliminatoires, le moment de "mettre à la porte un gouvernement toxique". Selon lui, les blessures provoquées par le gouvernement Marois seront "longues à guérir".

Pour contrer le message de la charte, il n'a qu'un seul mot, "emploi, emploi, emploi", a-t-il répété. Le chef libéral a dit qu'une "bonne job" est à la fois bénéfique pour la santé, l'économie et l'identité.

Quant à savoir si Philippe Couillard réussira à débarrasser sa formation de l'image de parti corrompu qui a été souvent colportée, il a soutenu qu'il a renouvelé le parti, qu'il regarde vers le présent et l'avenir et qu'il s'en remet à son équipe.

"La meilleure réponse à ça, ce sont les hommes et les femmes derrière moi qui ont décidé de se joindre à notre équipe, sous ma direction, pour former un gouvernement", a-t-il dit.

Quand on lui a demandé s'il se portait garant de l'intégrité de ses candidats, il a eu cette réaction: "Bien sûr, franchement, quelle question!"

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