Le Québec et la France veulent intensifier leurs échanges économiques

Publié le 03/03/2015 à 14:43, mis à jour le 03/03/2015 à 17:09

Le Québec et la France veulent intensifier leurs échanges économiques

Publié le 03/03/2015 à 14:43, mis à jour le 03/03/2015 à 17:09

Par La Presse Canadienne

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard. (Photo: LesAffaires.com)

Le Québec et la France ont réaffirmé mardi leur volonté commune d'intensifier leurs échanges économiques, pour en faire un «élément fondamental» de leur relation.

Le sujet a largement dominé la deuxième journée de la visite officielle de Philippe Couillard, qui a déclaré dans un discours devant la puissante Chambre de commerce et d'industrie de Paris que «le Québec est plus ouvert aux affaires que jamais».

La France l'est aussi, avait dit un peu plus tôt le ministre français de l'Économie, Emmanuel Macron. «La France a besoin d'investissements étrangers, et le Québec à cet égard est un partenaire important», a-t-il déclaré.

La présence mardi aux côtés de Philippe Couillard de ce jeune ministre de 37 ans, étoile montante du gouvernement et proche du président François Hollande, était un symbole fort. Cela lui a donné l'occasion de se réjouir des «avancées concrètes de la relation économique entre la France et le Québec», dont la culture et l'histoire sont certes «le socle et le ciment», mais dans laquelle l'économie, a-t-il tranché, doit devenir «un élément fondamental».

Philippe Couillard ne dit pas autre chose, lui qui ne cesse de répéter que «la culture aussi, c'est de l'économie».

«On veut élargir et approfondir cette relation dans les domaines plus classiquement économiques, comme les investissements», a-t-il réaffirmé lors d'un point de presse, le premier depuis son arrivée.

Cette ambition se décline en priorités, que chacun récite comme un mantra: économie numérique, stratégie maritime, Plan Nord, investissements croisés, etc.

Le seul élément concret à l'appui des déclarations de principe aura été l'annonce et la signature de 17 projets d'investissements français au Québec.

D'un montant total de 15,9 millions $, ces ententes, contrats ou simples annonces devraient entraîner la création de 188 emplois, assure-t-on. Une centaine verra le jour grâce à une entente conclue entre l'entreprise québécoise Varitron et la société français Sterela, spécialisées dans les technologies destinées aux villes «intelligentes», en matière de transport notamment.

En tout, une trentaine de millions de dollars d'investissements devraient être annoncés d'ici la fin de la visite du premier ministre vendredi, une somme modeste, tout compte fait.

«C'est une bonne nouvelle, assure pourtant le premier ministre. Une grande entreprise a d'abord été une petite entreprise. Parmi celles-ci, une donnera peut-être naissance à un grand projet, ou connaîtra une croissance importante.»

Pour Philippe Couillard, de toute façon, il n'était pas question de hâter «certaines ententes stratégiques» pour les besoins de la visite, au risque de les compromette.

«On est là pour ouvrir les portes, pas pour faire du spectacle. S'il y a des annonces tant mieux, mais on sait que ça ne fonctionne pas comme ça», a résumé, en d'autres mots, un responsable gouvernemental.

Philippe Couillard avait commencé cette journée économique en prenant le petit déjeuner avec une quinzaine de représentants de grandes entreprises du CAC 40 au MEDEF, le conseil du patronat français.

Le premier ministre a aussi eu des entretiens dans la journée avec la nouvelle secrétaire de l'Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean, et avec le président du Sénat, Gérard Larcher.

En soirée, il a vu la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, avant de parler littérature avec Dany Laferrière, qui présentait sa «bibliothèque idéale» dans la magnifique salle de lecture de l'hôtel de ville de Paris.

Le premier ministre Couillard poursuit sa mission à Bordeaux mercredi et jeudi.

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