Économie: qu'y a-t-il dans la boule de cristal de Québec ?

Publié le 28/03/2013 à 13:48, mis à jour le 01/04/2013 à 13:22

Économie: qu'y a-t-il dans la boule de cristal de Québec ?

Publié le 28/03/2013 à 13:48, mis à jour le 01/04/2013 à 13:22

Quatre mois seulement après le dépôt du budget du Québec en novembre, le ministre des Finances Nicolas Marceau doit revoir à la baisse les prévisions économiques et, donc, les revenus de l’État. Voici en huit points comment le gouvernement entrevoit la performance de notre économie en 2013.

1. PIB

Si tout va comme prévu, c’est-à-dire que la relance économique aux États-Unis reste soutenue et que la zone euro sort un peu la tête de l’eau, le PIB québécois croîtra de 1,3% en 2013, soit 0,2% de moins qu'anticipé en novembre dernier.

2. Marché du travail

L’emploi augmentera de 1,1% en 2013, ce qui donnera 44 500 postes supplémentaire. Ce sera une forte hausse par rapport à 2012, qui avait donné 30 800 emplois de plus à l’économie québécoise. Le taux de chômage moyen devrait diminuer à 7,4%.

3. Les dépenses de consommation des ménages

La progression se poursuivra à un rythme modéré, 1,8% en 2013 et 2,1% en 2014. C’est davantage qu’en 2012, alors que les dépenses de consommation n’ont augmenté que de 1,1%, laissant un trou dans les revenus prévus du gouvernement. L’accélération des dépenses prévue cette année résultera de la croissance de l’emploi et de la hausse du niveau de confiance des consommateurs.

4. Les investissements résidentiels

À la une

Le gain en capital devient inéquitable

EXPERT INVITÉ. C'est un pari risqué de refroidir l'appétit des investisseurs pour le marché immobilier canadien.

La hausse de l'impôt sur le gain en capital rapporterait 1G$, selon Girard

Mis à jour le 23/04/2024 | La Presse Canadienne

C’est ce qu’a indiqué le ministre des Finances, Eric Girard, mardi en commission parlementaire.

Gains en capital: l'AMC demande au gouvernement de reconsidérer les changements

Mis à jour le 23/04/2024 | La Presse Canadienne

L’augmentation du taux d’inclusion s’appliquerait aux gains en capital supérieurs à 250 000 $ pour les particuliers.