Une équipe de hockey à Québec? L'espoir de Labeaume ravivé

Publié le 01/02/2013 à 11:31, mis à jour le 04/02/2013 à 15:54

Une équipe de hockey à Québec? L'espoir de Labeaume ravivé

Publié le 01/02/2013 à 11:31, mis à jour le 04/02/2013 à 15:54

[Photo : Coyotes de Phoenix]

Sans se réjouir de l’échec de Greg Jamison à acheter les Coyotes de Phoenix, le maire de Québec Régis Labeaume se dit très, très confiant quant aux chances de Québec d’obtenir une équipe de la Ligue nationale de hockey. Selon une entente avec la Ville de Glendale, Greg Jamison, ancien président des Sharks de San Jose, avait jusqu’à jeudi pour amasser les sommes nécessaires à l’achat des Coyotes, ce qu’il n’a pas réussi à faire.

«Notre travail est de devenir une solution. On ne lèche les bottines de personne. On s’organise pour être attrayants financièrement pour la LNH. On aura notre amphithéâtre bientôt, on a quelqu’un (Pierre Karl Péladeau) qui veut acheter une équipe et on a le bassin d’amateurs», a réagi le maire Labeaume vendredi matin à l’Hôtel de ville de Québec.

La ville de Glendale était prête à fournir une aide de 308 M$ sur une période de 20 ans pour aider l’équipe à gérer l’aréna, mais cela n’a pas suffi. M. Jamison se montre toutefois déterminé à garder les Coyotes en Arizona et il entend poursuivre ses discussions avec la ville et la LNH.

Le nouveau maire de Glendale Jerry Weiers a toutefois indiqué dans une entrevue au Soleil que l’entente prenant fin le 31 janvier et qui a été négociée par l’ancien conseil municipal, était bien enterrée. Toute la discussion portera ainsi sur de nouvelles bases.

Cela ouvre donc une nouvelle fenêtre d’opportunité pour Québec et son amphithéâtre, dont le premier mur doit sortir de terre à l’automne.

«On est plus avancé que Seattle et les autres villes concurrentes et ça, c’est un fait», a souligné Régis Labeaume pour montrer que la solution Québec peut séduire la LNH.

Il a ajouté que sa mission première était de livrer l’amphithéâtre selon les coûts et délais prévus et que celle de M. Péladeau était d’aller chercher une équipe.

«Mais bien sûr, on le soutient dans ses efforts. Parce que nous, on a un rêve. La LNH, elle, a une business. Mais on a posé tous les gestes pour que Québec soit attrayante.»

 

 

 

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