[Photo : Getty Images]

La photo marquante

Zoom sur l’acte de contrition de ­Mark ­Zuckerberg qui a valu son pesant d’or pour l’action du réseau social. Les yeux du monde entier étaient rivés sur les écrans à l’occasion du passage du jeune patron de ­Facebook devant le ­Congrès le 10 avril dernier, et la ­Chambre des représentants le lendemain. S’il appartient à chacun de juger la pertinence des interrogations des mandataires politiques, le cours de l’action ­FB donne quelques indications sur qui a gagné le duel. Rien que le même jour, le titre a nettement rebondi, renflouant la capitalisation boursière, ­jusque-là malmenée par le scandale ­Cambrige ­Analytica, de 20 milliards de dollars américains. Rehaussant au passage la fortune du jeune dirigeant de trois milliards. Et le lendemain, l’action a flirté avec les 168 $ l’unité à moins de 60 minutes de la clôture. – ­FRANÇOIS ­REMY

MAIN-D’OEUVRE
Les employés canadiens ont la bougeotte, selon un sondage

S’arrêter ou continuer ? ­Un sondage de la firme ­Robert ­Half révèle que les travailleurs canadiens préfèrent changer fréquemment d’emploi. Environ 57 % des professionnels canadiens sondés croient que changer de rôle tous les deux ou trois ans peut être avantageux, le plus grand avantage étant un salaire plus élevé. Il s’agit d’une augmentation de 14 % par rapport à un sondage semblable mené il y a quatre ans. Les travailleurs titulaires d’un diplôme universitaire de premier cycle ou de cycles supérieurs sont ceux qui voient le plus d’avantages à changer d’emploi après quelques années (68 %). Heureusement, certains gardent les pieds sur terre. En effet, selon 42 % des travailleurs, le principal inconvénient des changements d’emploi fréquent est d’être perçu comme un employé à risque de quitter l’entreprise.

CANNABIS
Second Cup veut sa part

Second Cup souhaite convertir certains de ses cafés en boutiques de cannabis et, aux endroits où ce sera permis, en fumoirs. Par voie de communiqué, Second Cup a mentioné s'être jointe à la société de services National Access Cannabis pour ouvrir un réseau de magasins consacrés à la consommation récréative de cannabis. Cependant, aucun des deux partenaires ne détient encore de permis pour vendre du cannabis. Cette entente demeure donc conditionnelle à l'obtention de l'autorisation des gouvernements, des franchisés et des propriétaires. Si la réglementation le permet, les deux entreprises souhaitent ouvrir des « salons » où le cannabis pourrait être consommé, a précisé à La Presse canadienne le président du conseil de Second Cup, Michael Bregman. Mark Goliger, le directeur général de NAC, a décrit ces « salon » comme « Amsterdam, avec la touche conservatrice canadienne. »

LIVRE
Un accès privilégié à l’intelligence d’entreprendre

Dans son premier livre, ­Intelligence et audace d’entrepreneurs, ­Marie-Ève ­Proulx retrace le parcours de 15 entrepreneurs diplômés de l’École d’entrepreneurship de ­Beauce (EEB) comme ­Jean-Claude ­Poitras, ­Robert ­Dutton, ­Dominique ­Brown, ­Nadia ­Bourgeois, ­Jean ­Laflamme et ­Pierre ­Pomerleau. La directrice du ­Centre de transfert et ­Impact de l’EEB a réuni leur témoignage à propos de tous les aspects concrets de leur profession : idées de génie, moins bons coups, aléas de la gestion, passages à vide et nécessaire innovation. L’ouvrage est aussi l’occasion de faire l’historique de l’EEB et de sa pédagogie innovante où un entrepreneur s’adresse à un autre. Cette communauté qui réunit maintenant près de 1 000 leaders se retrouvera dans ce recueil. Le livre est aussi écrit dans un style accessible à tous ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat.