Avec un résultat de 69 sur 100, l'Indice de confiance PME _ Fonds de solidarité FTQ est en légère baisse par rapport à février 2010, traduisant une pause dans la montée de l'optimisme des dirigeants d'entreprise face à l'avenir des PME au Québec.

L'indice de février 2010 était à 71 sur 100, celui de décembre 2009 à 58 sur 100 et celui de septembre 2010 à 56 sur 100. L'année 2009 a été empreinte de défis pour les PME qui, malgré tout, ont réussi à tirer profit de la dernière crise économique et financière, rappelle le Fonds.

En réaction à cette période économique difficile, 80 pour cent des PME a posé un ou plusieurs gestes en vue d'améliorer la gestion de leur entreprise. Concrètement, 35 pour cent des dirigeants de PME ont redéfini leur marché, 68 pour cent des PME ont mieux contrôlé leurs coûts d'opération et 13 pour cent ont diversifié leurs sources de financement.

Bien que les PME demeurent globalement optimistes pour l'avenir des entreprises québécoises avec un résultat moyen de 75,3 sur 100 (identique à l'indice précédent), l'indice d'avril affiche des résultats en baisse dans la catégorie des très optimistes. Le nouvel indice a en effet perdu 4 points chez les très optimistes face à l'avenir des PME en général et 7 points pour l'avenir de leur propre entreprise.

L'indice d'avril affiche également une baisse de 10 points dans la catégorie des très fortes probabilités que les entrepreneurs connaissent une augmentation de leurs ventes au cours des 12 prochains mois.

Le président directeur-général du Fonds de solidarité FTQ, Yvon Bolduc, a indiqué par voie de communiqué qu'au cours de la crise économique seulement 4 pour cent des PME ont diminué leurs exportations, mais qu'en revanche 3 pour cent ont réussi à les augmenter, ce qu'il juge encourageant.

Le recrutement de la main-d' uvre et le coût des opérations sont toujours en tête des préoccupations des dirigeants de PME pour les 12 prochains mois. La montée du dollar canadien ne semble préoccuper que 14 pour cent des dirigeants de PME, tout comme le coût des matières premières qui ne préoccupe que 13 pour cent d'entre eux.

La compétition des pays émergents (7 pour cent) et le protectionnisme américain (6 pour cent) sont deux facteurs qui ont peu d'impact pour les PME.

Les dirigeants de PME jugent enfin que les conditions de financement seront plutôt favorables pour une entreprise comme la leur au cours des 12 prochains mois. Toutefois, le quart est d'avis contraire. La note moyenne pour cet indicateur s'élève à 61,7 sur 100, comparativement à 64,2 en février dernier.