Québec se classe première au monde au chapitre de la compétitivité par rapport aux villes de sa catégorie (500 000 à 2 M d’habitants) selon une étude de KPMG. Il en coûte 9,3% moins cher de faire des affaires à Québec que dans la moyenne des villes américaines analysées. L’avantage de la capitale s’est donc agrandi depuis 2012, alors qu’il était de 5,8%.

La nouvelle étude Choix concurrentiels de KPMG démontre aussi que de 2012 à 2014, la capitale a progressé du sixième au troisième rang des villes canadiennes les plus concurrentielles pour les coûts d’exploitation des entreprises. Elle n’est devancée que par Moncton et Charlottetown.

Au Canada, 15 villes ont été analysées par la firme et, à l’échelle mondiale, Québec se situe au sixième rang parmi 107 villes étudiées dans dix pays de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Asie-Pacifique.

L’étude propose une analyse comparative des coûts d’exploitation d’une entreprise, notamment ceux de la main d’œuvre, des installations, des transports, services publics et impôts. Elle couvre 19 secteurs d’activité économique.

Dans le secteur des services, l’avantage concurrentiel de Québec par rapport à la moyenne des villes de sa catégorie est de 21,4%, alors qu’il est de 4,3% pour le secteur manufacturier, ce qui place la capitale au premier et second rang mondial.

Les mesures incitatives fiscales accordées dans la province à la fabrication de matériel, au commerce électronique, à la production de médias numériques et aux salaires en R-D ont contribué à faire baisser le taux d’imposition effectif des sociétés de ces secteurs, les rendant particulièrement concurrentiels selon KPMG.

La ville de Québec se distingue dans le sous-secteur des services numériques, où elle se classe première parmi les 15 villes canadiennes à l’étude. En développement de logiciels, Québec est la ville où les coûts d’exploitation des entreprises sont les plus bas au pays. En jeu vidéo, la capitale se classe troisième.

Dans le secteur de la fabrication, Québec arrive aussi au premier rang canadien dans le secteur des composants de précision et au deuxième rang dans la transformation des aliments, la production de composants en métal et la fabrication de produits en plastique.

Montréal arrive au sommet des villes abordables parmi les 34 métropoles américaines à l’étude (2 millions d’habitants et plus). Elle est huitième au Canada et onzième à l’échelle mondiale pour les coûts d’exploitation des entreprises.

L’étude révèle que le Canada est le pays qui offre les coûts d’exploitation les plus concurrentiels parmi les marchés parvenus à maturité (avantage de 7,2% par rapport aux Etats-Unis). C’est une amélioration par rapport à la troisième place qu’il occupait en 2012. Selon cette même étude, c’est au Mexique, membre de l’ALENA et seul pays émergent à figurer dans l’étude, que les coûts sont les moins élevés.