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Nos grands-mères coupaient et cousaient elles-mêmes leurs robes. La pratique s’est perdue lorsque les femmes sont entrées sur le marché du travail, mais qui sait si demain elles n’imprimeront pas à la maison leurs vêtements et ceux de leurs enfants!
Les médias n’en finissent plus d’énumérer les possibilités étonnantes de la fabrication additive, communément appelée impression 3D, que certains experts qualifient de prochaine révolution industrielle.
Les Affaires a publié en mai dernier un dossier spécial sur la fabrication additive
Récemment, l'impression 3D a été utilisée pour concevoir une voiture prête à prendre la route et pour fabriquer des crampons de chaussures de football. Une arme à feu à également été conçue de cette façon et on parle de plus en plus de la possibilité d’imprimer des tissus humains.
Dernière innovation en la matière: une superbe robe dessinée par le designer new-yorkais Michael Schmidt en collaboration avec l'architecte Francis Bitonti, spécialement pour la sulfureuse danseuse burlesque Dita Von Teese.
La robe de nylon longue a été faite par frittage laser sélectif, un procédé de fabrication de pièces consistant à chauffer une poudre sans la mener jusqu'à la fusion.
Les éléments rigides en plastique sont articulés pour créer une structure réticulée (comme les mailles d’un filet) qui permet le mouvement. Drapée sur un corset de soie, la robe noire laquée est ajustée à la taille et exagérée au niveau des épaules, en plus d’être ornée de 12 000 cristaux Swarovski.
Cette pièce unique a été dévoilée récemment lors d'un événement à l'hôtel Ace de New York dans le cadre d'une exposition de produits issus de la technologie de l’impression 3D et organisée par la firme Shapeways.
Mais trêve de bavardage, jetez un coup d’œil sur la robe de Mme Von Teese en consultant les sites suivants (en anglais) :
Vidéo de la création de la robe
