Marcel Aubut se joint au cabinet d'avocats BCF

Publié le 10/02/2014 à 11:57, mis à jour le 10/02/2014 à 16:39

Marcel Aubut se joint au cabinet d'avocats BCF

Publié le 10/02/2014 à 11:57, mis à jour le 10/02/2014 à 16:39

Marcel Aubut se joint à BCF. Photo: The Chronicle Herald

Marcel Aubut, l’un des avocats vedettes du défunt cabinet Heenan Blaikie, devient associé du cabinet BCF avec une trentaine d’avocats de son équipe de Québec et de Montréal.

Le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut devient également vice-président du conseil d’administration du cabinet, actuellement présidé par l’avocat associé André Morissette.

«C’est bon pour l’ego, a résumé le premier intéressé par téléphone depuis Sotchi, en Russie. J’ai toujours été un entrepreneur qui engageait. Tout d’un coup, je me suis retrouvé agent libre qu’on sollicitait! Ça fait plaisir. Mais j’ai dû choisir»

Ce dernier a porté son choix sur BCF, un jeune cabinet connaissant une «progression fulgurante» au Québec.  La décision fut «déchirante», dit-il. «J’ai eu de très belles offres, mais beaucoup ne me permettaient pas d’inclure mes collègues de Québec et de Montréal. Je ne pouvais pas les laisser tomber».

Innovation et audace

Marcel Aubut pratique le droit des affaires depuis plus de trente ans tout en siégeant à de nombreux conseils d’administration. Il est bien connu pour avoir été chef de la direction des Nordiques de Québec et gouverneur de la Ligue nationale de hockey, et en plus d’avoir été un acteur de premier rang de la fusion qui aura permis aux Nordiques, et également aux Jets de Winnipeg, aux Oilers d’Edmonton et aux Whalers de Hartford de joindre la Ligue nationale de hockey en 1979.

Mario Charpentier, l’un des fondateurs et associé directeur de BCF, ne cache pas sa satisfaction de voir son cabinet atteindre maintenant 200 avocats, dont une cinquantaine à Québec. «Marcel a su allier tout au long de sa carrière des qualités d’entrepreneur et de bâtisseur partout où il a oeuvré. (…) Son réseau de relations sur les cinq continents, son sens de l’innovation et son leadership naturel constitueront des ressources inestimables pour notre bureau.» 

Marcel Aubut affirme pour sa part joindre les rangs d’une société «audacieuse et entrepreneuriale dans la pratique du droit, (…) capable de décisions rapides, d’innovations et d’audaces. [Ce sont] des loups qui ressemblent à l’entreprise que j’avais bâtie avant de me joindre à Heenan Blaikie», dit-il.

Des leçons de la déconfiture d'Heenan

L’avocat de Québec avait fondé le cabinet Aubut Chabot en 1983 avant de le fusionner en 1998 avec Heenan Blaikie. De sa dernière expérience avec Heenan Blaikie, aujourd’hui en plein démantèlement, Marcel Aubut retient la vitesse avec laquelle les changements ont cours dans le domaine juridique.

«La vitesse de réaction, les changements technologiques, la flexibilité des tarifs, la loyauté des clients… Tout change vraiment très vite. La loyauté est devenue davantage fonction du contrôle des coûts que des relations humaines basées sur la confiance entre un avocat et son client. (…) Tout le monde devra s’ajuster Et les équipes qui ne sauront pas le faire à temps vont trouver les temps très durs.»

M. Aubut a été président et chef de la direction des Productions Trans-Amérique ainsi que président et fondateur du Parc technologique du Québec métropolitain. Philanthrope de renom, Me Aubut est également officier de l’Ordre du Canada et officier de l’Ordre national du Québec.

Dans une récente édition, le répertoire The Best Lawyers in Canada le citait comme un des meilleurs avocats canadiens en droit du sport. «Maintenant que ce dossier est réglé, conclut M. Aubut de Sotchi en Russie, mon job est de faire gagner des médailles à mon pays !»

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