Levinoff Colbex: le syndicat veut récupérer les sommes dues aux travailleurs

Publié le 05/06/2012 à 18:43

Levinoff Colbex: le syndicat veut récupérer les sommes dues aux travailleurs

Publié le 05/06/2012 à 18:43

Par La Presse Canadienne

Le syndicat de l'usine de Levinoff-Colbex en Mauricie déplore l'absence de paie pour la dernière semaine travaillée et s'interroge sur les efforts de relance du dernier abattoir de bovins de réforme d'envergure au Québec.

La section locale du syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce est revenue à la charge, mardi, dénonçant avec véhémence la fermeture, qu'elle qualifie de "sauvage".

Selon le syndicat, les 170 travailleurs de l'abattoir Levinoff-Colbex de Saint-Cyrille de Wendover se sont vu refuser l'accès à leur usine, mardi de la semaine dernière, avant d'apprendre qu'ils ne seraient pas payés pour leur dernière semaine travaillée.

Le président, Mario Maisonneuve, ajoute que ceux-ci n'ont pas reçu d'avis de mise à pied "en plus de voir leur paie de vacances bloquée", une façon de faire jugée "insultante".

Le président du syndicat soutient que la section locale 1991-P mettra tout en oeuvre afin de récupérer les "montants dus" aux travailleurs. De plus, le syndicat organisera très prochainement une manifestation afin de dénoncer ces actes.

Le leader syndical a dit vouloir rencontrer le ministre de l'Agriculture, Pierre Corbeil, et le ministre du Développement économique, Sam Hamad, afin de leur parler d'une relance de l'entreprise.

M. Maisonneuve a fait valoir qu'il s'agit du seul véritable abattoir de bovins de réforme au Québec, et que les producteurs devront se tourner vers l'Ontario si ces installations ferment de façon définitive.

Lundi dernier, la Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ) annonçait que l'abattoir Levinoff-Colbex avait suspendu ses activités pour une durée indéterminée.

Dans un communiqué, la FPBQ précisait que la situation financière de l'entreprise d'abattage de bovins de réforme ne lui permettait plus de poursuivre ses activités.

La FPBQ, actionnaire de l'entreprise, disait vouloir tenter d'assurer la stabilité financière de Levinoff-Colbex "de concert avec les instances gouvernementales concernées". La Fédération a dit souhaiter le maintien d'une capacité d'abattage au Québec et l'obtention d'un "juste prix" pour les bovins.

Mais vendredi dernier, un séquestre a été désigné par le tribunal à la demande des créanciers. Le séquestre gère tout le processus et prend les décisions pour la suite des choses.

La FPBQ est devenue actionnaire de Levinoff-Colbex en 2006 après que le marché de la vache de réforme (vache laitière abattue pour sa viande) se soit effondré dans la foulée de la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (maladie de la vache folle).

À la une

Bourse: Wall Street termine en hausse

Mis à jour le 23/04/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a pris plus de 100 points mardi.

Tesla: chute de 55% du bénéfice net au 1T

23/04/2024 | AFP

Le constructeur compte produire un véhicule électrique à bas coût «aussi vite que possible».

À surveiller: Metro, Gildan et American Express

23/04/2024 | Catherine Charron

Que faire avec les titres de Metro, Gildan et American Express? Voici des recommandations d'analystes.