Chicago, Toronto et Montréal font partie d'une coalition de villes bordant les Grands Lacs qui se sont données comme objectif de réduire leur consommation d'eau de 15 % sous le niveau de 2000 d'ici 2015. L'exemple de Toronto Le maire de Toronto, David Miller, estime que le programme de sa ville permettra de réaliser des économies importantes. Le programme devrait coûter 74,3 M$ sur dix ans, mais pourrait se traduire par une réduction des coûts de plus de 250 M$ sur la même période, surtout en évitement de coûts d'infrastructure et de capitaux. La réduction de l'utilisation de l'eau permettra en outre une diminution des émissions de GES issue de l'épuration des eaux usées. La ville a déjà offert des rabais sur l'achat de 200 000 toilettes à faible débit, qui permettent chacune d'épargner 111 litres d'eau par jour dans une maison type (!). Le Toronto Star cite également un projet mis en œuvre par la division emballage d'Alcan, qui en récupérant l'eau de refroidissement utilisée dans le cadre de leurs opérations a permis d'éviter la consommation quotidienne de 550 000 litres d'eau qui provenait du réseau municipal. Ces initiatives ont déjà permis de dépasser l'objectif que s'était fixé Toronto en 2001. D'ici 2011, la ville visait une consommation d'eau maximale de 1906 millions de litres le jour de l'année où la consommation serait la plus élevée. Ce sommet a déjà été abaissé à 1577 millions de litres, cette tendance s'appliquant également à la consommation moyenne. Afin d'aider d'autres villes à mettre à niveau leurs systèmes de distribution d'eau, les maires ont proposé le lancement d'un fonds renouvelable qui servirait à financer des prêts à cet effet. Malgré la taille impressionnante des Grands Lacs, le maire de Toronto Miller rappelle que seulement 1 % de leur volume est renouvelable, le reste y étant depuis la dernière ère de glace. Pour aller plus loin : http://www.journaltimes.com/articles/2007/07/13/local/22136594.txt Journal Times http://www.thestar.com/News/article/235484 Toronto Star