Le contrat de Lisée était conforme aux politiques, dit l'UdeM

Publié le 13/12/2012 à 18:35

Le contrat de Lisée était conforme aux politiques, dit l'UdeM

Publié le 13/12/2012 à 18:35

Le contrat accordé à Jean-François Lisée était conforme à la politique de rémunération de l'Université de Montréal, affirme l'institution.

« La politique de rémunération de l'Université de Montréal (UdeM) a fait l'objet de beaucoup de commentaires ces derniers jours et il importe de rectifier certains faits. Tout d'abord, cette politique vise à offrir à chacun des groupes d'employés de l'UdeM une rémunération qui soit attractive et conforme au marché de référence de chacun de ces groupes. Dans le cas des cadres et professionnels, la rémunération vise à offrir à ces employés, un salaire correspondant à ce qui est offert pour des emplois comparables dans le secteur public et parapublic québécois », indique l'institution dans un communiqué.

« Dans le cas particulier de monsieur Jean-François Lisée, l'UdeM avait convenu, au moment de son embauche, de verser en indemnité de départ l'équivalent d'un mois de salaire par année travaillée au terme de son contrat. Cette clause au contrat d'embauche de monsieur Lisée était faite en reconnaissance du statut d'employé non permanent de l'Université et correspond aux pratiques normales en la matière dans le secteur public et parapublic. Très peu de cadres de l'Université ont un statut contractuel. En somme, il n'y a eu aucun contournement de la politique salariale de l'Université », ajoute-t-elle.

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L'Université conclut que monsieur Lisée a bénéficié du même régime de retraite que l'ensemble des employés de l'UdeM. Ce régime, auquel il a contribué pendant ses huit années de service à l'Université, pourrait lui verser, à compter de son cinquante-cinquième anniversaire, une rente annuelle d'environ 13 000$.

Jean-François Lisée a fait savoir mercredi qu'il renonçait aux sommes qu'il touchait actuellement de l'Université de Montréal et indiqué qu'il verserait son régime de retraite à des organismes d'insertion sociale aussi longtemps qu'il demeurerait à l'Assemblée nationale.

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