L'Ontario examine l'usage des véhicules à basse vitesse

Publié le 29/07/2008 à 08:57

L'Ontario examine l'usage des véhicules à basse vitesse

Publié le 29/07/2008 à 08:57

Par lesaffaires.com
Le gouvernement de l'Ontario vient de commander une étude qui aidera à établir les normes de sécurité auxquelles devront répondre les véhicules à basse vitesse (VBV). Cette étude cherchera aussi à voir comment ces véhicules pourraient être utilisés sans danger sur les routes ontariennes. L'étude portera précisément sur les véhicules à quatre roues mus par un moteur électrique et dont la vitesse maximale est comprise entre 32 et 40 kilomètres à l'heure. Ces véhicules ne polluent pas l'air. «Nous voulons voir sur nos routes des véhicules électriques à basse vitesse et nous examinons comment cela peut être concrétisé sans danger», explique Jim Bradley, ministre des Transports de l'Ontario. Le ministre Bradley rappelle que le gouvernement ontarien met actuellement à l'essai des véhicules à basse vitesse dans des parcs et des zones de protection de la nature. Toutefois, ces véhicules ne sont pas autorisés sur les routes publiques, parce qu'ils ne répondent pas aux normes fédérales pour la sécurité des véhicules de promenade, ni aux dispositions du Code de la route qui prescrivent l'équipement que doivent avoir les véhicules. «D'autres dispositifs de sécurité pourraient s'avérer nécessaires pour ces véhicules et cette étude nous aidera à voir quelles seront nos prochaines étapes. J'ai hâte d'obtenir les résultats de l'étude et de voir ces véhicules circuler sur nos routes», enchaîne-t-il. Normes canadiennes En juillet 2000, Transports Canada a créé la classe des VBV afin de permettre aux entreprises de fabriquer, d'importer et de vendre ces petits véhicules légers à usage limité, lesquels ne pouvaient pas satisfaire aux normes de sécurité qui s'appliquent aux véhicules ordinaires plus gros et plus lourds qui circulent sur les routes publiques. Étant donné qu'ils ont été conçus pour des milieux contrôlés, protégés et où l'on circule à basse vitesse, ils ne sont pas tenus, selon Transports Canada, de satisfaire aux exigences relatives aux essais de collision. Cela signifie que les VBV n'ont pas le même statut juridique qu'une voiture de tourisme, laquelle appartient à une classe devant répondre à des normes de sécurité strictes. La Loi sur la sécurité automobile (LSA) réglemente la fabrication des véhicules et les véhicules qui peuvent être importés afin de limiter les risques de mort et de dommages corporels, matériels et environnementaux liés à l'utilisation d'un véhicule. Par exemple, un fabricant de voitures de tourisme doit respecter jusqu'à 40 normes de sécurité sur le plan de la conception, de la fabrication et des essais.

À la une

Samsung impose la semaine de 6 jours à ses cadres

Mis à jour il y a 21 minutes | Catherine Charron

RHÉVEIL-MATIN. On ne sait pas si la mesure concernera aussi ses dirigeants canadiens.

Les équipes de TI ont moins la cote

Il y a 59 minutes | Emmanuel Martinez

Les équipes des TI sont moins engagées qu’avant dans les décisions de leurs entreprises, selon le rapport «Portrait TI».

Boeing: perte trimestrielle moins importante qu'attendu mais les livraisons affectées par les incidents

Il y a 11 minutes | AFP

Boeing a annoncé mercredi une perte de 343 millions de dollars américains au premier trimestre.