Le renouvellement de l'entente permettant la présentation du Grand Prix du Canada pour les 10 prochaines années a été confirmé en conférence de presse, samedi matin, au circuit Gilles-Villeneuve.

C'est donc une longue saga qui prend fin, alors que les négociations pour en arriver à cette entente ont été entreprises il y a plus de deux ans, et se sont éternisées en raison des nombreux changements de gouvernement aux niveaux provincial et municipal pendant cette période.

Le Grand Prix du Canada pourra donc avoir lieu, dimanche après-midi sur l'île Notre-Dame, sans qu'on s'interroge sur les perspectives d'avenir de l'événement.

L'annonce de la nouvelle a notamment été faite devant Denis Lebel, le ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Robert Poëti, le ministre provincial responsable de la région de Montréal, Denis Coderre, le maire de Montréal, Yves Lalumière, le président-directeur général de Tourisme Montréal, et François Dumontier, le promoteur local du Grand Prix du Canada.

Dumontier était un homme soulagé puisqu'il a dû attendre pendant de longs mois que les instances gouvernementales s'entendent entre elles pour qu'il puisse conclure sa propre entente avec Bernie Ecclestone, le grand patron de la Formule Un, afin d'obtenir les droits d'organisation du week-end de course.

Pour assurer la présentation du Grand Prix à Montréal pour les 10 prochaines années, les différents paliers de gouvernement devaient s'entendre afin de partager la contribution annuelle de 15 millions $, indexée de quatre pour cent par année.

La Formula One Management (FOM), la société qui gère les droits de la F1, exigeait par ailleurs des travaux d'amélioration majeurs sur le site du circuit, soit la réfection des garages, de la tour de contrôle et des installations médicales.