Hausse de l'indice entrepreneurial chez les jeunes

Publié le 25/04/2013 à 16:37, mis à jour le 30/04/2013 à 15:29

Hausse de l'indice entrepreneurial chez les jeunes

Publié le 25/04/2013 à 16:37, mis à jour le 30/04/2013 à 15:29

Lueur d’espoir pour bâtir la culture entrepreneuriale au Québec : l’intention d’entreprendre chez les jeunes de 18-34 ans est nettement à la hausse. L’indice entrepreneurial québécois 2013 montre que 25% des jeunes ont l’intention d’entreprendre. C’est presque 10% de plus qu’en 2012, mais la questions sur les intentions d'entreprendre ayant été modifiée cette année, la comparaison est à prendre avec certaines réserves.

Les résultats du sondage sur les entrepreneurs ont été publiés aujourd’hui par la Fondation de l’entrepreneurship et la Caisse de dépôt et de placement du Québec à l’occasion de la Foire des entrepreneurs à Québec.

«Le 25% est remarquable, s’est réjoui le président de la Fondation Alain Aubut. Mais il faut passer à l’action, il ne faut pas éteindre ça.»

Entre l’intention et l’action des jeunes, il y a en effet un fossé important car seulement 7,4% ont entrepris une démarche en vue de démarrer une entreprise.

Dans la population en général, 14,8% des Québécois ont l’intention de se lancer en affaires, par rapport à 21% dans le reste du Canada.

Le principal obstacle parmi ceux qui font des démarches demeure la dimension financière : manque d’économies personnelles, endettement pour réaliser les démarches et financement public et privé jugé insuffisant.

«Les Québécois sont en attente, ils comptent beaucoup sur le financement public et c’est une grande préoccupation. Il faut sortir de ça et comprendre l’importance de l’investissement personnel», estime le président d’EXFO, Germain Lamonde, qui participait à un panel de discussion sur l’Indice entrepreneurial.

La Fondation de l’entrepreneurship juge par ailleurs qu’il faut augmenter les intentions de croissance des entrepreneurs, notamment celles d’être actif sur les marchés internationaux.

Car seulement le tiers des propriétaires d’entreprises québécoises visent la croissance ces trois prochaines années, par rapport à 44% dans le reste du pays. La volonté d’attaquer les marchés internationaux n’est que de 15% au Québec, ce qui est deux fois moindre qu’au Canada.

Élément encourageant : 93% de la population perçoit les entrepreneurs et l’entrepreneuriat comment étant «très important» ou «assez important» pour le développement économique du Québec.

«Les entrepreneurs sont des créateurs de richesse et ils sont à l’origine de la capacité de la distribuer alors je pense qu’on devrait les mettre encore davantage en valeur», croit néanmoins Pierre Karl Péladeau, président du c.a. de la Fondation de l’entrepreneurship, soucieux d’inciter des vocations.

 

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