Grand Prix: les négos se poursuivent pour que Montréal reste en piste

Publié le 09/06/2013 à 14:24

Grand Prix: les négos se poursuivent pour que Montréal reste en piste

Publié le 09/06/2013 à 14:24

Par La Presse Canadienne

Photo: Bloomberg

Contrairement aux rumeurs circulant depuis quelques jours à l'effet qu'une entente de principe soit intervenue jeudi soir entre les différentes parties pour conserver le Grand Prix de Formule 1 à Montréal jusqu'en 2024, le promoteur de l'événement, François Dumontier, a répété dimanche que «c'était un peu prématuré».

Il a cependant laissé entendre qu'une entente «pourrait être conclue d'ici les prochaines semaines».

«Je demeure optimiste, les discussions vont bon train entre toutes les parties et le ton est favorable et optimiste, a commenté M. Dumontier. Je pense toutefois que c'est un petit peu (prématuré de dire qu'une entente de principe a été conclue).»

La première ministre du Québec, Pauline Marois, qui accompagnait M. Dumontier pour une visite des paddocks en matinée, s'est elle aussi dite «optimiste» quant à la ratification d'une nouvelle entente.

«Tous les partenaires travaillent bien ensemble, les négociations se continuent et il reste que Montréal est un endroit absolument idéal de mon point de vue pour tenir une épreuve de Formule 1», a-t-elle dit.

Négociations au ralenti à cause d'Ottawa?

L'actuel contrat qui lie Montréal à la F1 viendra à échéance après la course de 2014, mais il semble que les négociations soient au ralenti en raison des hésitations du gouvernement fédéral à verser sa part du montant de 15 M$ dû au président de Formula One Management, Bernie Ecclestone.

«Évidemment, on ne négociera pas sur la place publique, mais ce que je peux vous dire c'est que ça va bien, a-t-elle poursuivi. Le dialogue est ouvert entre les partenaires et les discussions se font correctement."

M. Dumontier, Mme Marois et son ministre des Finances et de l'Économie Nicolas Marceau ont également rendu une brève visite à M. Ecclestone dans les paddocks.

«Ce fut très cordial, et je lui ai dit qu'il fallait qu'on soit gagnant l'un et l'autre dans ça, a rappelé Mme Marois. Je comprends ses attentes, mais il faut qu'il comprenne que nous en avons aussi et nous avons des moyens qui sont ceux que nous confient la population québécoise. On a donc une responsabilité à cet égard-là, et la conversation portait surtout sur le fait qu'on devait en arriver à une entente.»

Mme Marois a aussi profité de son passage sur le circuit Gilles-Villeneuve pour rendre visite à Monisha Kaltenborn, qui fut nommée directrice générale de l'écurie Sauber l'automne dernier.

«Je l'ai rencontrée et elle m'a répété à qu'elle point c'est agréable de venir à Montréal parce qu'on sent qu'il y a un accueil chaleureux de la part de la population», a relaté Mme Marois.

Il faudra toutefois plus que de l'hospitalité pour que le Grand Prix du Canada soit présenté à Montréal au-delà de 2014.

Parmi les autres conditions à respecter pour qu'une entente soit conclue d'ici 2014, M. Ecclestone a demandé à M. Dumontier que des travaux de rénovation soient effectués afin de modernier les paddocks et la tour de contrôle.

On estime à environ 90M$ les retombées économiques annuelles du Grand Prix du Canada. Ces chiffres sont toutefois basés sur des estimations, et non sur des études concrètes.

 

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