CPQ: la qualité et le niveau de vie des Québécois sont indissociables

Publié le 10/03/2015 à 10:06

CPQ: la qualité et le niveau de vie des Québécois sont indissociables

Publié le 10/03/2015 à 10:06

(Sources: Statistique Canada et OCDE)

Le maintien de qualité de vie des Québécois passe par une richesse collective accrue. C’est la conclusion à laquelle arrive le document «Se donner le goût de prospérer au Québec», la première étude dévoilée par le Conseil du patronat du Québec (CPQ) dans le cadre de sa campagne Prospérité.Québec.

«Comme les enquêtes internationales le montrent bien, le bonheur de vivre découle largement du sentiment que les choses s’améliorent et que la prospérité s’accroît», souligne le document.

Se basant en autres sur l’indice «Vivre mieux» de l’OCDE, l’étude conclue que le Québec affiche une performance supérieure à la moyenne en ce qui concerne la qualité de vie ses habitants (bonheur et satisfaction), mais inférieur en ce qui a trait à leur niveau de vie (revenu et croissance).

À leur avis, il s’agit de deux notions indissociables dont l’écart serait insoutenable dans le contexte économique et démographique actuel.

«Au Canada, quatre des cinq régions métropolitaines de recensement ayant la plus haute satisfaction de vie sont au Québec. Le niveau de vie et la satisfaction actuelle des Québécois ont peut-être trop reposé jusqu’à présent sur une présence forte de l’État et sur son endettement. Or, la réalité des coûts se fait de plus en plus sentir. Malgré les progrès des dernières années, notamment en matière de taux d’emploi, l’économie québécoise reste une des moins dynamiques en Amérique du Nord», affirme l’économiste du CPQ.

Deux lacunes

Ce manque de dynamisme s’expliquerait par deux principaux facteurs: une culture entrepreneuriale anémique et une productivité défaillante.

«La propension insuffisante des Québécois à se lancer en affaires et à créer des entreprises est une des carences qui minent l’atteinte d’un niveau plus élevé de performance économique. En effet, l’intention de créer une entreprise ou de reprendre une entreprise existante se chiffre à 19% au Québec contre 27% dans le reste du Canada».

De plus, «le Québec accuse un retard sur la plupart des pays développés en ce qui a trait à la productivité mesurée par la valeur de la production par heure travaillée. Ainsi, la productivité québécoise équivaut aux 2/3 seulement de celle des États-Unis et elle est inférieure à celle de bon nombre de pays développés», dit l’étude.

Des forces à exploiter

Afin de combler leurs lacunes en matière d’entrepreneuriat et de productivité et de relever les défis posés par l’évolution démographique et une concurrence mondiale accrue, le CPQ propose aux Québécois de miser sur leurs forces.

«Heureusement, ils peuvent compter sur plusieurs atouts importants: une main-d’œuvre scolarisée, des ressources abondantes, une situation géographique avantageuse, une structure industrielle diversifiée, des leaders mondiaux dans différents domaines et un pôle francophone en Amérique», souligne le document.

Rappelons que le CPQ a lancé en février dernier une campagne de dialogue sur la prospérité du Québec qui prend la forme d’un blogue, du dévoilement graduel d’une dizaine d’études et d’une tournée provinciale à compter du printemps. S’échelonnant sur une période de trois ans, elle est coprésidée en 2015 par Christiane Germain, coprésidente du Groupe Germain Hospitalité, et Guillaume Langlois, président de l'agence Space & Dream.

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