On devrait savoir à la fin de la semaine si l'entente de principe conclue in extremis, en juillet, dans les secteurs de l'industrie de la construction qui n'avaient pas encore renouvelé leurs conventions collectives, sera bel et bien entérinée par les syndicats et les entrepreneurs.
En vertu de la nouvelle loi, pour être entérinée, une entente de principe doit non seulement être acceptée par la majorité des membres, mais, fait inusité, elle doit en plus recueillir l'appui d'au moins trois des cinq organisations syndicales.
L'entente de principe a été conclue le 8 juillet et doit théoriquement entrer en vigueur le 31 août. Mais il y a eu dissension du côté syndical depuis, a appris La Presse Canadienne.
Du côté patronal, l'Association de la construction du Québec a indiqué lundi qu'elle tenait encore quelques assemblées de ses membres jusqu'à jeudi dans plusieurs villes, notamment à Montréal.
Du côté syndical, étonnamment, bien que les cinq organisations syndicales de la construction aient négocié l'entente ensemble, sous l'égide de l'Alliance syndicale, la FTQ-Construction ne l'a finalement pas recommandée à ses membres.
On ignore pour le moment si ce refus d'appuyer l'entente de principe changera la donne en bout de ligne, d'autant plus que la FTQ-Construction est la plus importante organisation syndicale, représentant 44 pour cent des ouvriers dans l'ensemble de l'industrie.
Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) _ la deuxième organisation syndicale en termes d'effectifs _ a fait savoir qu'il avait recommandé à ses membres d'entériner l'entente de principe, tout comme la CSD-Construction, la CSN-Construction et le Syndicat québécois de la construction.