Canada: les énergies vertes peinent à rivaliser avec les coûts élevés

Publié le 18/01/2010 à 17:10

Canada: les énergies vertes peinent à rivaliser avec les coûts élevés

Publié le 18/01/2010 à 17:10

Les Canadiens veulent prendre le virage vert, mais les prix des énergies renouvelables demeurent un obstacle majeur. Voilà ce qui ressort d'une étude d'Ernst & Young menée auprès de 132 dirigeants aux États-Unis et au Canada.

L'étude intitulée Renewable Energy in North America souligne que les programmes incitatifs du gouvernement canadien ne suffisent pas. Les sources d'énergies renouvelables demeurent coûteuses aussi bien pour les consommateurs que pour les fournisseurs au Canada, nuisant du coup à l'adoption de nouvelles sources d'énergie.

L'étude d'E&Y révèle que les fournisseurs canadiens sont préoccupés par le coût de production de l'énergie renouvelable; 64 % d'entre eux indique que les coûts élevés rendent les énergies renouvelables peu attrayantes pour leurs clients.

Seulement 38 % des fournisseurs considèrent la croissance de leur portefeuille d'énergies renouvelables comme une priorité élevée ou extrêmement élevée, et un pourcentage presque aussi élevé (34 %) a indiqué que ce n'était pas une si grande priorité.

Notons que 68 % des consommateurs d'énergie interrogés par E&Y ont fait savoir que leur organisation n'a pas pris de mesures pour élaborer et adopter une stratégie sur les sources d'énergie renouvelable.

Une perception sociale qui pourrait changer la donne

Cinquante-sept pour cent des fournisseurs affirme que la perception publique positive est le principal facteur motivant leur organisation à intégrer des énergies renouvelables à son portefeuille énergétique.

Pour faire d'importants progrès en ce qui concerne les énergies renouvelables, les fournisseurs et les consommateurs sont d'accord pour dire que le gouvernement a un rôle déterminant à jouer.

«Si les énergies renouvelables doivent répondre aux attentes grandissantes du public, le gouvernement doit ouvrir la voie en établissant un programme clair, indique par voie de communiqué Sonia Lacombe, Chef d'équipe senior chez Ernst & Young

Elle poursuit : «Cela veut dire mettre en place un programme amélioré de sensibilisation, de réglementation et d'investissement dans les bonnes infrastructures, et des mesures incitatives comme des subventions et des crédits d'impôt.»

Près de la moitié des répondants affirment que les récentes politiques ou celles qui sont proposées dans leur pays sont un pas dans la bonne direction.

E&Y rappelle par ailleurs que le gouvernement québécois a déposé le projet de loi 42 l'été dernier concernant les changements climatiques. Une loi qui donnera au gouvernement du Québec les pouvoirs nécessaires à sa participation au plus important système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre (GES) en Amérique du Nord.

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