Bell-Astral : un autre refus serait «épouvantable pour le Québec»

Publié le 22/11/2012 à 09:31, mis à jour le 26/11/2012 à 17:07

Bell-Astral : un autre refus serait «épouvantable pour le Québec»

Publié le 22/11/2012 à 09:31, mis à jour le 26/11/2012 à 17:07

La nouvelle dirigeante de Bell au Québec reconnaît que l’entreprise a peut-être mal ou trop peu communiqué avec l’industrie québécoise au cours des dernières années. «Je pense qu’elle a été là notre erreur. On a arrêté de dire qui nous sommes. On pensait à tort que les gens le savaient.»

Devant les membres de l’Association des MBA du Québec, réunis à l’hôtel Fairmount Reine-Elizabeth mercredi, Mme Turcotte a tenu à rappeler l’évolution de l’entreprise depuis sa création en 1880 à Montréal.

Sur 48 000 employés au Canada, Bell en compterait toujours 17 000 employés au Québec, dont 45 dirigeants, en plus de 13 000 retraités. Tant et si bien que l’entreprise serait le deuxième employeur privé de la province (en excluant les détaillants), derrière Desjardins, et qu’elle compterait «autant d’employés que Québecor et Telus réunis».

Rétablir l'équilibre des forces

Parlant de Québecor, sans doute son concurrent le plus opposé au mariage de Bell et Astral, Mme Turcotte a convenu que Québecor «est très très fort au Québec». «Mais ce n’est pas parce que nous arrivons avec des moyens que Québecor va devenir moins fort. Au contraire.»

Mme Turcotte estime qu’il se passera au Québec ce qui s’est passé ailleurs au Canada lorsque Bell a acheté l’ensemble des actifs de CTV en 2011. Au lieu d’affaiblir les acteurs, chacun est devenu meilleur. «Shaw et Global ont relevé la barre et CTV a continué de s’améliorer.»

«La même chose risque de se produire au Québec. On ne fait sûrement pas un investissement de 3,4G$ pour arrêter là. C’est pas comme cela que ça marche. (...) On va arriver avec des investissements», a promis Mme Turcotte.

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