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Planter 375 000 arbres dans le Grand Montréal d'ici la fin de 2017 semble un projet complètement fou. Pourtant, l'équipe du Jour de la Terre est convaincue de pouvoir atteindre cet objectif collectif pour souligner, à sa façon, le 375e anniversaire de Montréal. Depuis le lancement de ce projet à l'automne 2014, on a planté 106 000 arbres sur l'île de Montréal et dans les villes voisines. Les citoyens sont invités à faire un don de 10 $ pour la plantation d'un arbre. «Jusqu'à ce jour, ce sont principalement les entreprises publiques et privées qui ont fait monter notre "thermomètre" de collecte de fonds», soulève Pierre Lussier, directeur du Jour de la Terre. Mais ça pourrait changer, dit-il, grâce notamment à l'initiative du Centre Eaton, qui présente jusqu'à la mi-juin une installation interactive Votre arbre, notre terre. L'entreprise s'engage à planter 1 000 arbres avec l'aide du public. «C'est ce type d'activités qui nous permettra de nous rapprocher de notre objectif», ajoute M. Lussier. — CLAUDINE HÉBERT
Si, pour nous, les corridors de transport sont importants, que ce soit vers l’est, le sud ou l’ouest, ça va impliquer des investissements. — MARC GARNEAU
Le gouvernement fédéral s'engage à investir de l'argent dans le déploiement de la stratégie du Québec. En entrevue à Les Affaires, le ministre des Transports a déclaré que la fluidité du commerce était une priorité de l'administration Trudeau. Toutefois, il n'a pas indiqué à quelle hauteur Ottawa pourrait y investir au cours des prochaines années. Lisez l'entrevue complète ici.
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Les forêts canadiennes à la rescousse
En signant l'Accord de Paris sur le climat, en décembre dernier, le Canada s'est engagé à réduire ses émissions de 30 %, soit l'équivalent de 225 mégatonnes (Mt) de CO2 par année, d'ici 2030. Les forêts canadiennes, qui couvrent 348 millions d'hectares, pourraient faire partie de la solution pour atteindre cet objectif, estime l'Association des produits forestiers du Canada, qui vient de lancer le défi «30 en 30» des changements climatiques. Ce plan d'action vise à retirer annuellement 30 Mt de CO2 d'ici 2030, ce qui représente plus de 13 % de la cible de réduction des émissions du gouvernement. Comment ? Par exemple grâce à des pratiques d'aménagement forestier qui stimulent la croissance des arbres, entre autres en utilisant des technologies propres innovatrices et en améliorant l'efficacité des usines. — CAROLE LE HIREZ
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ENTREPRENEURIAT
Un programme de perfectionnement qui porte ses fruits
Afin de souligner son cinquième anniversaire, le Centre Impact et Transfert de l’École d’entrepreneurship de Beauce (EEB), en collaboration avec l’Université Laval, a dévoilé quelques chiffres afin de souligner son apport à l’économie québécoise. Selon l’étude, qui porte sur les six premières cohortes du Programme Élite (133 entrepreneurs) de l’EEB, les finissants de ce programme ont augmenté leurs bénéfices de 39 % et comptent 1 018 employés de plus. Ces anciens élèves auraient également haussé leur chiffre d’affaires de 13 %, multiplié leur réseau de relations par 23 et accru de 42 % leurs actions philanthropiques. Le Programme Élite coûte environ 56 000 $. — MATTHIEU CHAREST
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FEUX DE FORÊT À FORT MCMURRAY
Selon BMO Marchés des capitaux, les réclamations totales aux compagnies d’assurance à la suite des incendies de forêt de Fort McMurray, en Alberta, pourraient atteindre 9 milliards de dollars. En comparaison, les assureurs avaient dû verser 1,6 G$ en dédommagements aux sinistrés de la tempête de verglas au Québec, en 1998.

