88 % des Québécois ne font pas de tourisme écologique

Publié le 06/09/2011 à 12:03, mis à jour le 06/09/2011 à 14:15

88 % des Québécois ne font pas de tourisme écologique

Publié le 06/09/2011 à 12:03, mis à jour le 06/09/2011 à 14:15

Crédit: iStockphoto

L'environnement ne compte pas parmi les priorités de la majorité des Québécois en matière de voyages. Une nouvelle étude révèle que 88 % des Québécois n'ont jamais pris de vacances écologiques.

Qu'il s'agisse d'acheter des crédits de compensation des émissions de carbone, de réutiliser les serviettes ou de réserver dans un hôtel vert le sondage sur les «écovoyages» de la Fondation TD des amis de l'environnement (FAE TD) révèle qu’un quart des Québécois (23 %) n'ont jamais fait d'«écovoyages» parce que ce n'est pas une priorité pour eux. De plus, près de 8 % d'entre eux ne pratiquent pas l'écotourisme parce que c'est trop coûteux et 26 % des 268 répondants affirment ne pas savoir pourquoi ils ne le font pas.

Précisons que ce sondage définit l'«écovoyage» comme «un voyage visant à protéger ou à améliorer l'environnement, ou à avoir le moins d'effets possible sur celui-ci, grâce notamment aux moyens de transport et à l'hébergement respectueux de l'environnement ou à l'écotourisme».

«Selon notre étude, bien qu'ils réfléchissent souvent à leur incidence sur l'environnement à la maison, la majorité des Québécois ne se soucient pas de cette question lorsqu'ils voyagent», a commenté Amélie Picher, directrice régionale de la Fondation TD des amis de l'environnement.

Madame Picher précise qu’il existe pourtant plusieurs manières simples et abordables de rendre les voyages plus écologiques. Par exemple, utiliser des billets électroniques ou visiter des points d'intérêt en transport en commun.

Une autre façon de rendre ses vacances plus «vertes» est d'acheter des crédits de compensation des émissions de carbone. Pourtant, toujours selon ce sondage, près de 93 % des Québécois n'ont jamais considéré cette option et les trois quarts d’entre eux ne savent pas en quoi consistent ces crédits.

Même si la majorité des Québécois ne font pas de voyage écologique, huit sur dix déclarent qu'ils pourraient l'envisager. En fait, la moitié des répondants disent qu'ils considéreraient un voyage écologique si le prix était le même que pour un voyage traditionnel.

 

 

 

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