En page 2: la nouvelle égérie de Louis Vuitton est Québécoise!
1-Vous estimez-vous très aimable avec vos collègues de travail? Attention, si vous l’êtes de trop, cela pourrait nuire à votre carrière et... vous appauvrir. Ce sont les conclusions que l’on peut tirer d’une étude de chercheurs de trois universités réalisée à partir de données analysées sur 20 ans et portant sur 10000 salariés d’âges et de professions divers. Les employés masculins les plus aimables toucheraient un salaire 18% inférieur à leurs collègues du même sexe, au caractère plus robuste, détaille Le Figaro. En moyenne, c'est une différence de salaire annuel de 9772$ entre les deux profils. Pour les femmes, la différence est plus faible, avec un écart de revenu de 5%, soit 1828$ par an en moyenne. Toujours selon l'étude, les employés jugés comme «aimables» sont moins considérés dans le cadre d’une promotion sociale. Les autres ont donc plus de facilités à accéder à des postes à responsabilités, plus rémunérateurs. Les salariés auraient même plus de difficultés à recommander un collègue aimable, gentil et coopératif, sans toutefois se fier à ses compétences à proprement parler. En revanche, l’étude ne montre pas que l'agressivité conduit systématiquement à d'importantes responsabilités au sein d'une entreprise.
2-.Sex. Retenez bien ce nom de domaine. Non pas seulement parce qu’il est accrocheur, mais car il pourrait causer bien des maux de tête aux entreprises. Une société d’enregistrement de sites Web a commencé à vendre les premiers noms de domaine .sex mercredi. Bien que l’arrivée des .sex puisse être bien reçue par le monde de la porno, elle risque de causer des soucis aux entreprises, car des tierces parties pourraient les utiliser pour créer de la confusion avec les sites Web officiels. Fortune donne en exemple Disney(NY, DIS), qui n’aimerait sûrement pas que des enfants aboutissent sur Disney.sex. Heureusement, les entreprises admissibles bénéficient d’une période de grâce qui leur permet de réserver la déclinaison .sex de leur marque. Mais à partir du 4 novembre, n’importe qui pourra acheter les noms de domaine .sex. En favorisant la multiplication des noms de domaines, la société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet, l’ICANN, a facilité l’émergence de cybersquatters et autres nuisances. L’ICANN a fait l’objet de critiques pour sa gestion de la déclinaison .sucks. Une firme canadienne contrôle l’enregistrement de ces noms de domaine et veut exiger 2500$ aux entreprises avant que ceux-ci ne deviennent disponibles au grand public.
3-Wall Street poursuit sur sa lancée de la veille et devrait amorcer la séance en modeste hausse, tandis qu'il y a une accalmie en Chine. Vers 7h35, les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq gagnent respectivement 0,23%, 0,27% et 0,22%. Le baril de Brent, pétrole de férérence au Québec, cède 0,40% à 50,30$US. Lisez notre rubrique quotidienne Ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture pour plus de détails.
4-3176. C’est la baisse des demandes d’admission à l’UQAM. Ce recul des inscriptions est attribuable à la crise étudiante, a indiqué dans une note de service le recteur de l’établissement, Robert Proulx, et dont Le Devoir a obtenu copie. Au premier cycle, où toutes les facultés sont touchées, près de 3150 étudiants potentiels de moins ont témoigné de leur intérêt pour l’UQAM en 2015, une chute de 6%, tandis qu’au second cycle, une diminution de 1,6 % (ou 113 demandes) a été observée. Au troisième cycle, 90 demandes de plus ont été reçues, soit une hausse de 12 %. Le dernier budget provincial prévoyait des compressions de 72M$ dans l’ensemble des universités du Québec, qui pourraient se traduire par une ponction additionnelle de 7,2M$ pour l’UQAM, précise le quotidien.
5-Le Québec est souvent considéré à la traîne des autres provinces et régions du monde en matière de croissance, de productivité ou d’imposition. Mais il fait plutôt bonne figure sur le plan de l’innovation. Le Québec se classe parmi les meilleures provinces, remportant globalement un «B» et occupant le 8e rang parmi les 26 régions de comparaison, d’après un rapport du Conference Board, le premier à comparer les provinces canadiennes à 16 pays avancés. Le Québec brille notamment au chapitre des investissements de capital de risque, où il a obtenu un «A». «Le Québec se classe parmi les dix régions les plus performantes du monde au chapitre de l’innovation et occupe un rang supérieur à l’ensemble du Canada», affirme Louis Thériault, vice-président, politiques publiques du Conference Board du Canada. «La province affiche de bons résultats aux indicateurs de la R-D publique, des investissements de capital de risque et de l’ambition entrepreneuriale».
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