« Pour devenir un entrepreneur, le moment n’a jamais été meilleur. » - Jacques Daoust

Publié le 18/04/2011 à 15:16, mis à jour le 21/04/2011 à 13:58

« Pour devenir un entrepreneur, le moment n’a jamais été meilleur. » - Jacques Daoust

Publié le 18/04/2011 à 15:16, mis à jour le 21/04/2011 à 13:58

Par Mathieu Lavallée

[Photo : Gilles Delisle]

Avis aux intéressés : si vous avez en tête de vous lancer en affaires, le moment ne pourrait être mieux choisi.

L’opinion vient de quelqu’un qui s’y connaît en matière d’entrepreneuriat. Elle a été formulée par Jacques Daoust, président et chef de la direction d’Investissement Québec.

« Pour devenir un entrepreneur, le moment n’a jamais été meilleur », a-t-il lancé devant les membres de la Jeune chambre de commerce de Montréal lundi midi.

Selon lui, ceux qui désirent se lancer dans l’aventure bénéficient aujourd’hui de nombreux avantages qui n’existaient tout simplement pas dans le passé.

Il cite en exemple le fait que les banques et autres institutions de financement pour les entreprises sont plus sensibles à cette réalité aujourd’hui et qu’elles ont davantage d’outils à leur disposition.

Puis, les programmes gouvernementaux sont plus nombreux, notamment pour répondre aux besoins des baby-boomers entrepreneurs désirant céder la compagnie à la relève.

C’est sans compter le fait qu’avec les deux conjoints d’un ménage au travail – ce qui n’était pas le cas il y a à peine 40 ou 50 ans – une famille pourra s’appuyer sur un revenu stable pendant que l’un des deux démarre son projet.

« Nous avons toujours l’impression qu’un entrepreneur doit travailler sans filet, mais nous avons développé des filets », a-t-il ajouté.

Pourtant, les chambres de commerces et autres intervenants du milieu des affaires parlent constamment du manque d’entrepreneurs au Québec et du fait qu’il faut encourager davantage de personnes à emprunter cette voie, a demandé LesAffaires.com.

« Ce qui fait plus de bruit, c’est le fait que les baby-boomers commencent à se retirer massivement », souligne M. Daoust.

Parmi eux, on retrouve entre 25 000 à 30 000 personnes qui dirigent des entreprises de toutes tailles. « Ça crée une pression dans le système. » C’est sans compter qu’il est plus facile de faire survivre une compagnie qui fonctionne déjà bien et récupérée par la relève.

« Les gens sont très conscients qu’ils ont bâti quelque chose de solide et ne sont pas prêts à donner cela. Alors que d’autres veulent acquérir ces entreprises, a-t-il insisté. Pour les dix prochaines années, la question de la relève sera aussi importante que celle de la création d’entreprises. »


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