Le Québec doit-il exporter son eau en grandes quantités ? Non, selon Louise Vandelac

Publié le 06/10/2010 à 09:44, mis à jour le 06/10/2010 à 10:48

Le Québec doit-il exporter son eau en grandes quantités ? Non, selon Louise Vandelac

Publié le 06/10/2010 à 09:44, mis à jour le 06/10/2010 à 10:48

Louise Vandelac. Photo : Uqam

L’exploitation de l’eau reste un sujet tabou au Québec. C’est pourquoi Les Affaires, en collaboration avec divers partenaires, présente le Forum québécois sur l’eau les 25 et 26 octobre prochains à Montréal.

Au menu, un débat sur la gestion de l’eau et son exploitation durable. En préambule, nous vous proposons une série d’articles pour résumer les enjeux.

Alors que le gouvernement et les écologistes excluent l’exportation d’eau, des ingénieurs et l’Institut économique de Montréal proposent d’en vendre en vrac.

Les Affaires - Doit-on exporter notre eau vers les régions du monde qui en ont besoin ?

Louise Vandelac, professeure au Département de sociologie et à l'Institut des sciences de l'environnement, Université du Québec à Montréal - Cette question sous-entend de l'exporter vers des régions du monde où les gens ont les moyens d'importer de l'eau, donc des pays relativement riches. Dans le cas du Canada, on pense à des exportations vers les États-Unis. De notre côté, il faut bien savoir qu'il n'y a pas de surplus d'eau dans un écosystème. Quand on exporte de l'eau, il y a une série d'impacts en cascade qu'on n'arrive pas encore à mesurer.

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