L'autopartage fait tache d'huile

Publié le 05/12/2009 à 00:00

L'autopartage fait tache d'huile

Publié le 05/12/2009 à 00:00

Par Suzanne Dansereau

Communauto vient de signer une entente avec la Fédération des coopératives d'habitation intermunicipale du Montréal métropolitain (FECHIMM), qui compte plus de 400 coopératives d'habitations et regroupe 9 500 ménages. En vertu de ce partenariat, les résidents qui le souhaitent obtiendront un rabais de 20 % sur la location d'autos en partage.

" Nous avons en commun l'esprit du partage ", explique Mario Viviani, directeur du développement de Communauto. L'entente permet également à l'organisme de résoudre le défi présenté par le stationnement, qui augmente avec la croissance du service. Ce n'est pas la première incursion de Communauto dans le secteur de l'immobilier : récemment, elle s'est entendu avec le promoteur Proment, qui construit des habitations certifiées LEED sur la pointe-nord de l'Île-des-Soeurs, dans le Sud-Ouest de la métropole.

Chose certaine, la culture de l'autopartage fait tache d'huile. De plus en plus d'entreprises de location d'auto, comme Hertz, offrent la location d'autos à l'heure.

De son côté, le fabricant automobile Daimler, qui produit la Smart, a lancé son premier service de location libre-service en Amérique du Nord, après une expérience concluante en Allemagne. Car2Go a démarré le 17 novembre dernier à Austin, au Texas, où 200 Smart peuvent être utilisées comme des Bixi, dans les limites de la ville : les abonnés prennent un véhicule où ils se trouvent et le remettent quand ils le veulent à la borne de leur choix. Le paiement est calculé d'après le nombre de minutes d'utilisation du véhicule.

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