Québécois arrêté: recours collectif contre ForceField Energy

Publié le 21/04/2015 à 15:48

Québécois arrêté: recours collectif contre ForceField Energy

Publié le 21/04/2015 à 15:48

Par Denis Lalonde

Richard St-Julien (au centre avec la cravate orange), lors de l'entrée en Bourse de ForceField. (Photo: forcefieldenergy.com)

Le cabinet d’avocats Ryan & Maniskas LLP a déposé un recours collectif devant un tribunal de New York contre l’entreprise ForceField Energy.

Dans un communiqué, Ryan & Maniskas LLP précise que tous les actionnaires ayant acquis des titres de ForceField Energy entre le 16 septembre 2013 et le 15 avril 2015 ont jusqu’au 16 juin pour se joindre au recours collectif. 

La plainte allègue que l’entreprise a omis de dévoiler que des membres de son équipe de direction avaient des liens avec des entreprises soupçonnées de fraude ou «d’activités illégales». 

Lorsque l’information a été rendue publique, le 15 avril, le titre de ForceField valait 7,70 dollars. Or le titre s’est effondré et ne valait plus que 4,74 dollars à la fermeture des marchés le 16 avril. 

Dirigée par un Québécois

Le 15 avril, l’agence Bloomberg révélait que l’homme d’affaires québécois Richard St-Julien, qui dirigeait ForceField Energy (Nasdaq, FNRG) avant d’être arrêté par la police américaine vendredi, sera accusé par les autorités boursières d’avoir tenté de manipuler les actions de son entreprise inscrite en Bourse.

M. St-Julien, un bachelier de l’UQAM âgé de 46 ans, aurait payé des individus pour réaliser des transactions sur le titre de ForceField via des comptes de la société à Belize. Il risque un maximum de 25 ans de prison. ForceField se décrit comme un fournisseur, distributeur international et fabricant autorisé de produits d’énergie alternative et de solutions d’énergie renouvelable.

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Sur son site, qui comprend une version française, ForceField fait valoir aux investisseurs qu'elle offre «une opportunité unique de vous impliquer dans une entreprise internationale, dynamique, sur le point de devenir l’une des sociétés d’énergie renouvelable les plus diversifiées aux États-Unis». 

Les transactions sur le titre de ForceField ont été suspendues le 20 avril, alors qu'il ne valait plus que 3,11 dollars, loin de son sommet annuel de 7,84 dollars.

ForceField Energy est incorporée dans l’état du Nevada, aux États-Unis, mais son siège social est situé à New York.

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