Le pétrole poursuit sa glissade à New York

Publié le 26/01/2015 à 16:03

Le pétrole poursuit sa glissade à New York

Publié le 26/01/2015 à 16:03

Par AFP

Les prix du pétrole ont poursuivi leur repli lundi à New York et atteint un nouveau creux en presque six ans, malgré quelques tentatives de rebond en séance. 

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mars a fini en recul de 44 cents à 45,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un plus bas en clôture depuis le 11 mars 2009, lorsqu'il avait terminé à 42,33 dollars.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a perdu 63 cents et fini à 48,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

«Le marché a tenté de dépasser le choc initial, même anticipé, de l'issue du scrutin grec» qui a porté au pouvoir le parti anti-austérité Syriza, mais le pessimisme des opérateurs l'a une nouvelle fois emporté, emmenant les prix vers de nouveaux tréfonds, a relevé Phil Flynn, de Price Futures Group.

Les représentants du parti de gauche radical grec Syriza ont été élus sur le rejet explicite des politiques de rigueur imposées au pays par l'Union européenne (UE) et le FMI.

«Mais il semble que des négociations soient possibles et le ton n'est pas aussi négatif qu'on l'aurait cru», ce qui explique en partie les brèves tentatives du marché de repartir en hausse, a commenté Bob Yawger, de Mizuho Securities.

Des propos tenus lundi dans la presse par le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Abdallah el-Badri, indiquant que «les prix du brut pourraient s'envoler jusqu'à 200 dollars dans le futur en cas d'investissements insuffisants» dans le pétrole et le gaz, ont aussi retenu l'attention des investisseurs, a indiqué Matt Smith, analyste de Schneider Electric.

Ce scénario était toutefois jugé peu probable à plus court terme, «les dynamiques d'offre surabondante et de demande étant telles actuellement qu'elles restent des obstacles» à une remontée des prix pour l'instant, a estimé Tim Evans, de Citi Futures. 

Face au surplus d'offre en pétrole, alimentée par l'essor de la production américaine et la réticence de l'OPEP de réduire ses quotas - de peur de perdre des parts de marché - les prix de l'or noir ont plongé d'environ 60% depuis le mois de juin. 

Autre facteur de baisse lundi, «la dégradation de la note de la Russie en fin de séance a accentué la pression sur les investisseurs, car elle n'est pas de bon augure pour le marché énergétique», a signalé Phil Flynn. 

Moscou a vu sa note souveraine être reléguée en catégorie «spéculative» lundi par l'agence de notation Standard & Poor's, accentuant encore la pression sur ce pays en proie à une grave crise financière.

«En plus du conflit persistant entre l'Ukraine et la Russie, cela annonce une situation encore plus troublée dans la région, et une demande de brut encore moins vigoureuse», a-t-il détaillé.

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