Le pétrole finit en hausse, misant sur une baisse de l'offre américaine

Publié le 09/02/2015 à 15:45

Le pétrole finit en hausse, misant sur une baisse de l'offre américaine

Publié le 09/02/2015 à 15:45

Par AFP

(Photo: Bloomberg)

Les prix du pétrole ont fini en hausse lundi à New York, dans un marché misant sur une baisse de production de pétrole aux États-Unis notamment et sur de bonnes perspectives de demande dans le pays. 

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mars a grimpé de 1,17 dollar, à 52,86 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). 

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance, a terminé à 58,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 54 cents. 

«On ressent l'effet du déclin d'activité de puits de forage» aux États-Unis, «qui va finir par se refléter dans les chiffres de production», a expliqué Carl Larry, analyste de Frost & Sullivan. 

Selon des chiffres du spécialiste du forage américain Baker Hughes publiés vendredi, le nombre de puits de forage pétrolier en activité a décliné de quelque 83 unités au cours de la semaine achevée vendredi. Quelque 199 plateformes ont en outre cessé leur activité en janvier, selon la même source. 

Le recul de l'offre ne pourrait se faire ressentir que dans plusieurs mois, mais c'est d'ores et déjà «une opportunité pour les investisseurs optimistes de se positionner en hausse» sur le marché, a commenté Matt Smith, de Schneider Electric. 

«Cela correspond à une baisse de quelque 29% depuis le pic d'octobre dernier», a ajouté M. Smith.

Prévisions de l'OPEP

Cette baisse d'activité était l'un des facteurs cités par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour justifier la baisse de ses estimations d'offre des pays hors-Opep pour 2015.

La production des pays de ces pays ne devrait progresser que de 0,42 million de barils par jour (mbj) cette année, contre 0,85 mbj prévu précédemment. 

«Et la plus grosse révision en baisse, de 0,13 mbj,concerne les États-Unis», a souligné Matt Smith.

Comme l'explique l'Opep, principalement en Amérique du Nord, «le seuil de rentabilité est beaucoup plus élevé que les prix actuels du pétrole» et incite à restreindre les investissements. 

Les stocks de brut américains se situent actuellement à des records historiques et la production évolue à des seuils quasi record. 

Parallèlement, la multiplication des signes de vigueur de l'économie américaine, dont les chiffres de l'emploi vendredi «laisse présager une demande vigoureuse dans le futur», a estimé Carl Larry. 

Les États-Unis sont le premier consommateur de brut de la planète.

Non seulement le nombre de créations d'emplois s'est montré supérieur aux attentes en janvier, avec quelque 257 000 embauches, mais de surcroît le salaire horaire, longtemps à la peine, a progressé de 0,5% sur un mois. 

«Qu'on ait des revenus élevés ou moins importants, tout le monde se met à conduire», un bon signe pour la demande en essence et en diesel, selon l'analyste.

Autre facteur de hausse pour les cours, le dollar perdait un peu de terrain lundi, fragilisé par quelques prises de bénéfices. En effet, moins le billet vert est élevé, plus les prix du brut et autres matières premières deviennent attractifs pour les investisseurs munis d'autres monnaies.

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