Le froid polaire a fait grimper les profits d'Hydro-Québec au 1er trimestre

Publié le 22/05/2015 à 13:54

Le froid polaire a fait grimper les profits d'Hydro-Québec au 1er trimestre

Publié le 22/05/2015 à 13:54

Par La Presse Canadienne

(Photo: Bloomberg)

Le froid mordant de l'hiver a largement contribué à faire grimper les profits d'Hydro-Québec au premier trimestre, même si ses revenus ont fléchi. 

La société d'État a dévoilé vendredi un résultat net de 1,79 milliard $, en hausse de 2,17% par rapport à 1,75 milliard $ à la même période l'année dernière.

En dépit de ventes nettes d'électricité en hausse, les revenus consolidés d'Hydro-Québec ont toutefois glissé, passant de 4,62 milliards $ à 4,6 milliards $ pour le trimestre terminé le 31 mars. 

La société d'État enregistre toutefois une perte de 14 millions $ dans la catégorie qualifiée d'«autres produits», alors qu'à la même période l'an dernier, le gain avait été de 249 millions $. Ce résultat est notamment attribuable à des coûts d'approvisionnement en électricité au-delà du bloc patrimonial auprès de tierces parties ainsi que d'Hydro-Québec Production. 

En raison des températures très froides de l'hiver, les produits tirés des ventes d'électricité réalisées au Québec ont été de 3,99 milliards $, en progression de 263 millions $ comparativement à 2014. 

La société d'État a par ailleurs vu ses revenus tirés des exportations de son secteur production à l'extérieur de la province reculer de 2,5%, à 625 millions $. 

Par secteur, Hydro-Québec Production a vu son résultat net reculer de 2,27%, à 1,13 milliard $, alors que du côté de la distribution, les profits ont été de 527 millions $, en hausse de 16%, en raison du temps froid.

Quant à ses investissements, la société d'État y a consacré 618 millions $, en recul par rapport à 748 millions $ lors du premier trimestre de 2014. 

La majeure partie de cette somme a été consacrée à la poursuite de la construction du complexe de la Romaine, sur la Côte-Nord.

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Gain en capital: la fiscalité va nuire à l’économie, selon le patron de la Nationale

Le banquier craint que la mesure ne décourage l’investissement au Canada.