Sephora sur la rue Ste-Catherine en 2012

Publié le 16/12/2011 à 08:21, mis à jour le 16/12/2011 à 14:35

Sephora sur la rue Ste-Catherine en 2012

Publié le 16/12/2011 à 08:21, mis à jour le 16/12/2011 à 14:35

Par Marie-Eve Fournier

[Photo : Bloomberg]

À la recherche d’un grand local au centre-ville de Montréal depuis son arrivée au Québec en 2008, le géant français des cosmétiques Sephora a enfin trouvé. L’ouverture de son magasin sur la rue Sainte-Catherine, son plus vaste de la province, est prévue pour le début de juin, a appris LesAffaires.com.

«C’est une artère de premier choix. Et c’est l’endroit parfait pour créer un magasin qui se distinguera par son design, son marchandisage, ses innovations et son service à la clientèle», a affirmé Lori Castagna, vice-présidente, achats et marketing pour Sephora Canada, au cours d’une entrevue.

Le détaillant prendra la place de Jacob et de Guess dans le Complexe Les Ailes, une propriété d’Ivanhoé Cambridge. Le local, sur un seul étage (Jacob en prenait deux), sera d’une superficie de 8000 pieds carrés. Rappelons que Jacob a fermé plusieurs de ses magasins au cours de sa restructuration, maintenant terminée. Quant au magasin Guess, il est déménagé au Centre Eaton.

Le principal dirigeant de Sephora au Canada, Klaus Larsen, qui rêvait de cette vitrine, ne sera pas présent à l’inauguration de ce 5e magasin en sol québécois. Il n’est plus en poste depuis cet automne, a-t-on su. L’homme d’origine danoise agissait à titre de vice-président, directeur général de Sephora Canada (dont le siège social se trouve à Montréal) depuis juin 2010 seulement. Il n’a pas été possible de savoir les raisons de son départ, ni s’il sera remplacé. L’entreprise refuse d’aborder le sujet.

Local très convoité

Le nouveau local de Sephora était très convoité compte tenu de son accès à la rue, mais aussi de l’achalandage qu’amène le centre commercial relié directement au métro. D’ailleurs, une poignée d’autres détaillants étaient intéressés par l’endroit, affirme Ivanhoé Cambridge, sans vouloir préciser de noms.

Cette position stratégique sur l’artère commerciale la plus fréquentée du Québec se paie. « Le pignon sur rue fait une différence », confirme Jean Laramée, vice-président principal responsable du portefeuille de l’est de l’Amérique du Nord d’Ivanhoé Cambridge, qui refuse d’en dire davantage.

Selon nos sources, le loyer brut (tout compris) serait entre 150 $ et 200 $ le pied carré, soit entre 1,2 M$ et 1,6 M$ par année. Cela se compare aux loyers exigés au Centre Eaton.

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