Terry Lundgren, président et chef de la direction des magasins Macy’s (Photo : Bloomberg)

NEW YORK — Le 102e congrès annuel de la National Retail Federation (NRF), qui se tiendra jusqu’à mercredi à New York, a commencé ce matin sur une note économique. Pour l’occasion, 27 000 personnes de près de 80 pays sont réunies au Javits Center, à Manhattan.

Dans une immense salle bondée, Terry Lundgren, président et chef de la direction des magasins Macy’s, ainsi que président du conseil d’administration de la NRF, a rappelé dans son discours d’ouverture que 2012 avait été une année difficile pour les États-Unis. L’économie était encore fragile, l’épisode du «fiscal cliff» a été éprouvant, tout comme l’ouragan Sandy.

Aux États-Unis, pas moins d’un emploi sur quatre est relié au commerce de détail, ce qui fait dire à ce secteur qu’il est «le baromètre de l’économie». «Notre industrie a été le catalyseur de la reprise économique, nous avons donné de l’emploi à 500 000 Américains», a-t-il indiqué, ajoutant que cela était une «grande fierté».

«Ce qui est bon pour le secteur du détail est bon pour l’économie américaine et je dirais, personnellement, pour l’économie mondiale», a poursuivi Terry Lundgren, qui a promis de continuer à se battre à Washington pour faire avancer les dossiers qui préoccupent l’industrie.

Parmi eux : les impôts des entreprises, les taxes à la consommation, le commerce international et la réforme de la santé.

Il a ensuite invité les conférenciers provenant d’autres pays à faire comme la NRF et à faire du lobbying auprès de leurs gouvernements.

La National Retail Federation compte des membres dans 45 pays. Seulement aux États-Unis, l'organisation représente 3,6 millions d'entreprises employant 42 millions de personnes et réalisant des ventes annuelles de 2500 milliards de dollars américains.

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