Le temps d'investir dans Target, dit BMO

Publié le 21/03/2011 à 18:55, mis à jour le 22/03/2011 à 11:55

Le temps d'investir dans Target, dit BMO

Publié le 21/03/2011 à 18:55, mis à jour le 22/03/2011 à 11:55

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

«Nous croyons qu’il y a plus de risques à ne pas détenir d’action de Target qu’à en détenir à leur valeur actuelle», affirme Wayne Hood, analyste de BMO Marchés des capitaux, qui élève sa recommandation de «performance de marché» à «surperformance» et augmente sa cible de 57$ à 60$.

Ce commentaire représente bien l’optimisme de M. Hood à l’endroit du détaillant américain. Le cours actuel représente un bon point d’entrée, selon lui.

Depuis un an, le titre a reculé de 17%, contre une appréciation de 2% du S&P 500. L’action s’échange maintenant près de son prix de l’automne 2004. Son multiple serait également le plus bas en dix ans, explique M. Hood.

L’analyste note que Target a abaissé ses prévisions de ventes par magasin comparable, en raison notamment des ventes de décembre qui ont déçu. Selon lui, ces prévisions dressent la table pour une révision à la hausse en 2011 ou en 2012, ce qui pourrait être un moteur d’appréciation pour le titre.

L’analyste évalue le potentiel de rendement maximum à 20%. Il évalue le risque maximum à une perte de 6%.

Québec une terre inhospitalière?

L’implantation de Target dans les magasins actuellement occupés par Zellers risque d’être plus complexe au Québec, où se trouvent près de 20% des magasins Zellers, pense M. Hood. Le revenu médian des ménages québécois (40 500$) est moins élevé que celui des ménages de l’Ontario (52 600$), de l’Alberta (60 000$) et de la Colombie-Britannique (48 900$). À cela s’ajoute le défi que représente la communication en français pour une entreprise américaine.

La concurrence de Walmart sera également vive dans la province. M. Houde anticipe l’ouverture de mégacentre commercial cette année ou l’année prochaine.

Dans les grandes lignes, l’analyste accueille favorablement l’arrivée de Target au Canada. Il note toutefois que cela aura pour effet, à moyen terme, de diminuer les liquidités de la société.

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