La direction de Couche-Tard rabrouée

Publié le 05/10/2012 à 17:05, mis à jour le 05/10/2012 à 18:11

La direction de Couche-Tard rabrouée

Publié le 05/10/2012 à 17:05, mis à jour le 05/10/2012 à 18:11

Alain Bouchard, président et chef de la direction de Couche-Tard.

La direction d’Alimentation Couche-Tard a été rabrouée par plusieurs investisseurs après que la direction de l’entreprise eût abruptement interrompu une actionnaire et refusé de répondre à ses questions à propos de son comportement devant la syndicalisation de certains de ses magasins.

«C’est la 18e ou 19e assemblée annuelle de Couche-Tard à laquelle j’assiste. Et laissez-moi vous dire que je suis excessivement surpris de votre réaction face à madame», a dit Arthur Dubé, 82 ans, durant la période de questions qui suivait l’assemblée annuelle des actionnaires d’Alimentation Couche-Tard, cette après-midi, à Laval.

«Écouter et répondre aux questions des actionnaires serait plus simple que de tenter d’empêcher les gens de parler. Ce serait mieux pour l’image de l’entreprise», a-t-il poursuivi.

L’intervention de l’actionnaire de longue date suivait celle de Sylvie Joly, actionnaire et conseillère syndicale de la CSN. Cette dernière se faisait la porte-voix d’un ex-employés d’un dépanneur montréalais fermé alors que ses employés tentaient de se syndiquer. Le Fonds Basile-Moreau, appartenant à la congrégation des Soeurs Ste-Croix, qui possède des actions de Couche-Tard, a tenté en vain de lui permettre de le représenter.

«Est-ce que vous allez reconsidérer votre façon de faire avec les syndicats?», a-t-elle demandée, avant qu’un garde de sécurité vienne interrompre madame, en prenant soin de recouvrir le microphone de sa main.

«J’ai droit de parole. Je suis actionnaire», a-t-elle clamée, pendant qu’Alain Bouchard, président et chef de la direction de Couche-Tard, répliquait que son propos était hors d’ordre et n'avait pas sa place à l'assemblée des actionnaires de l'entreprise.

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