Des imprimantes 3D en libre-service en France

Publié le 24/05/2013 à 10:41, mis à jour le 24/05/2013 à 11:42

Des imprimantes 3D en libre-service en France

Publié le 24/05/2013 à 10:41, mis à jour le 24/05/2013 à 11:42

Le détaillant de fournitures de bureau français Top Office lance un service d'impression 3D dans ses magasins. Une façon de mettre à la portée de tous ce qui s’annonce comme la prochaine révolution industrielle.

À lire dans le journal Les Affaires cette semaine, notre dossier sur les imprimantes 3D : Voici la prochaine révolution

Depuis le début du mois de mai, rapporte l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, Top Office propose un service d'impression 3D en libre-service dans deux de ses 36 magasins en France. Pour réaliser ce grand saut dans ce qui semblait encore récemment une technologie futuriste, Top Office s'est allié à CKAB, distributeur français du fabricant de l'imprimante 3D personnelle MakerBot.

«L'utilisation d'une imprimante 3D est très simple», explique Louis Montagne, le patron de CKAB. Tout d'abord, il faut concevoir l'objet désiré sur un logiciel. Ensuite, il suffit de cliquer sur le bouton «imprimer». La machine commence à créer l'objet couche par couche. En plastique, en poudre de métal ou encore en céramique. Ainsi, il est possible de concevoir une coque pour iPhone, un support pour papier hygiénique, une prothèse ou encore une lampe. Des étudiants américains ont été jusqu'à imprimer une arme à feu.»

Une troisième révolution industrielle

Le très sérieux The Economist britannique s'est penché sur la question des imprimantes 3D dès février 2011: «Il est impossible d'imaginer les conséquences qu'aura l'impression en trois dimensions à long terme… Elle pourrait vraisemblablement affecter tous les domaines qu'elle touchera.» Pour l'hebdomadaire économique, «l'impression 3D apportera un changement technologique si profond que l'économie industrielle sera réinitialisée. C'est une troisième révolution industrielle.»

Le plan de Top Office est plus pragmatique. Grâce aux kiosques installés dans ses magasins, particuliers et professionnels pourront venir imprimer l'objet désiré après l'avoir conçu avec un logiciel. Pour rendre cette technologie accessible à tous, le distributeur offrira des prix abordables. L’impression 3D sur place se fera à partir de 9,90 euros (13,20$ CA) jusqu'à 30 euros maximum (40,01$). Avec ce service, Top Office vise les architectes, les commerçants, les bureaux d’études, les physiciens, les écoles, les étudiants et aussi les particuliers.

«Demain, une maison, des chaises, des vélos ou encore des machines à laver pourraient être imprimés», lance Louis Montagne, le patron de CKAB.

Si le projet rencontre un certain succès, Top Office envisage de accroître son service, d'acheter plus d'imprimantes 3D et de créer une application pour faciliter la création de fichiers.

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