Photo: Courtoisie
Tout baigne dans l'huile pour Antirouille Métropolitain. La chaîne de centres de traitement contre la corrosion amorce une nouvelle phase d’expansion accélérée et pour répondre à ses besoins, elle a investi 4,3M$ dans un nouveau siège social sept fois plus grand que le précédent.
La société a inauguré mardi son siège social provincial de 930 mètres carrés à Trois-Rivières, lequel est doté d’un nouveau laboratoire de recherche et d’une succursale d’avant-garde.
«Il s’agit d’un investissement important pour l’entreprise», a dit à LesAffaires.com Jean-Luc St-Onge, directeur général d’Antirouille Métropolitain, dont les revenus annuels avoisinent 14 M$.
20 succursales en 2015
Fondée en 1976 par Bruno et Laurier St-Onge, Antirouille Métropolitain compte 13 succursales dans les principaux marchés du Québec.
La société amorce une nouvelle phase d’expansion pour répondre à une demande croissante dans des marchés situés en périphérie des grands centres. Elle ouvrira d'ici quelques semaines deux succursales dans la couronne nord de Montréal, à Blainville et à Terrebonne.
Jean-Luc St-Onge a indiqué que l’entreprise vise exploiter 20 succursales en 2015.
Antirouille Métropolitain exploite aussi un centre de traitement à Ottawa. Elle compte s'attaquer au reste du Canada une fois que tous les marchés du Québec seront bien servis, dans environ cinq ans.
«Il n’y a pas de réseaux spécialisés organisés comme le nôtre [dans le reste du Canada], explique M. St-Onge.
Le ralentissement économique, pas un frein
La faiblesse de l’économie québécoise ne constitue pas un frein à la croissance de l’entreprise. Au contraire, M. St-Onge affirme que les consommateurs, plus prudents, repoussent l’achat de nouveaux véhicules et dépensent plutôt dans l’entretien de leur automobile actuelle.
Le principal défi de l’entreprise, explique M. St-Onge, est de gérer la croissance rapide d’Antirouille Métropolitain. Étant donné la nature saisonnière de ses activités, elle embauche 250 employés à certains moments dans l’année, mais elle consacre beaucoup d'énergie à recruter les «bonnes personnes» qui l’aideront à atteindre ses objectifs de croissance.