Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devraient être les pays à souffrir le plus de la récession, d’après les analystes de la banque suisse. Le produit intérieur brut (PIB) américain devrait se contracter de 0,7% en 2009. Et celui des Anglais, de 1,4% la même année.
De son côté, la zone euro – qui comprend 15 pays européens – devrait voir son PIB régresser de 0,3%.
La Chine et l'Inde n'y changeront rien
Du coup, le dynamisme des économie chinoises et d’autres pays émergents ne suffira pas à contrer le ralentissement de l’économie des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la zone euro. Le PIB mondial devrait augmenter de 2,4% en 2009, alors qu’il est prévu qu’il atteigne 3,7% cette année.
À noter que les analystes d’UBS estiment qu’une croissance d’un PIB inférieure à 3% durent deux trimestres consécutifs est un signe avant-coureur de récession. Et ce, même si la définition généralement acceptée d’une récession est une évolution négative du PIB durant deux trimestres consécutifs.
«L’économie américaine va se contracter durant au moins quatre trimestres, à partir de la mi-2008, indique le rapport d’UBS. L'Europe suivra au même rythme.»
Vers de nouvelles baisses de taux directeurs
Du coup, UBS s’attend à de nouvelles baisses de taux directeurs dans différents pays touchés par la crise. En particulier de la part de la Réserve fédérale américaine.
En dépit des plans de soutiens des différentes autorités, les marchés américains sont toujours mal en point et il devrait leur falloir plusieurs mois avant de recouvrer la santé, d’après les analystes de la banque suisse. De plus, le marché de l'immobilier est particulièrement sinistré aux Etats-Unis. Deux ingrédients qui, combinés, ne peuvent que conduire à une «récession prononcée» selon eux.
Avec PC.